Nouveau procès à Bagdad
Prenez note que cet article publié en 2006 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
L'accusation entend prouver que Saddam Hussein et six de ses lieutenants ont commis un génocide en ordonnant la mise à mort de dizaines de milliers de civils au Kurdistan irakien dans les années 80.
Le second procès de l'ancien président Saddam Hussein s'est ouvert lundi à Bagdad. L'ex-dictateur et six anciens officiers supérieurs répondront d'accusations de crimes contre l'humanité pour le massacre de plusieurs milliers de Kurdes du nord de l'Irak, en 1988.
Saddam Hussein et son cousin Ali Hassan Al-Madjid, connu sous le nom de Ali le chimiste, devront aussi faire face à des accusations de génocide.
Ils sont soupçonnés d'avoir eu recours au gaz moutarde et à des armes neurotoxiques contre les populations kurdes, entre février et août 1988.
Saddam Hussein a de nouveau défié le juge en refusant d'enregistrer un plaidoyer. Le juge a considéré l'absence de réponse comme un plaidoyer de non-culpabilité.
Un premier procès
L'ancien président irakien comparaît déjà pour le massacre de 148 chiites, en 1982. Au total, une dizaine de procès devraient être ouverts contre l'ancien homme fort de Bagdad.
Un responsable américain proche du Haut Tribunal pénal irakien affirme que Saddam Hussein pourrait être exécuté avant la fin de son second procès. Le verdict du premier procès doit être rendu le 16 octobre. S'il est reconnu coupable des crimes de Doujail, souligne le responsable américain, la loi prévoit son exécution dans les 30 jours de la confirmation de sa sentence.
