•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Entente historique

Radio-Canada

Le gouvernement de transition et ses rivaux des tribunaux islamistes concluent un accord provisoire portant notamment sur la formation d'une armée nationale.

En Somalie, le gouvernement de transition et ses rivaux, les tribunaux islamiques basés à Mogadiscio, ont conclu une entente provisoire portant notamment sur la formation d'une armée nationale unifiée.

Cet accord, le premier du genre, est intervenu après trois jours de discussions qui se déroulaient au Soudan sous la médiation de la Ligue arabe. Il n'est cependant pas indiqué quand il prendra effet.

Selon les termes de l'entente, les milices islamiques, les forces gouvernementales et les autres milices locales seront donc intégrées au sein d'une seule armée nationale unifiée. Les deux parties s'engagent également à ne pas soutenir les seigneurs de guerre et à ne pas tenter de se réarmer.

L'accord prévoit aussi que les deux parties vont continuer à appliquer l'accord de paix signé le 22 juin qui prévoyait une reconnaissance mutuelle et une cessation des hostilités. Elles s'engagent également à demander aux États de la région de respecter « l'intégrité territoriale de la Somalie ». Ce passage évoque ainsi la question épineuse du déploiement d'une force internationale au pays, ce à quoi les tribunaux islamiques s'opposaient farouchement jusqu'à présent.

Le gouvernement de transition et les islamistes ont également décidé de reprendre les négociations sur le partage du pouvoir le 30 octobre, après la période du mois du ramadan. Les islamistes qui souhaitent imposer la charia en Somalie contrôlent déjà la capitale Mogadiscio, ainsi que plusieurs régions du sud et du centre du pays.

La Somalie est déchirée par une guerre civile depuis que des seigneurs de guerre ont renversé le dictateur Mohamed Siyad Barré en 1991. Ces chefs de guerre se sont ensuite divisés en clans et ont commencé à s'affronter, plongeant le pays de quelque 8 millions d'habitants dans l'anarchie. La guerre civile a fait entre 300 000 et 500 000 morts, selon diverses sources.

La section Commentaires est fermée

Compte tenu de la nature délicate ou juridique de cet article, nous nous réservons le droit de fermer la section Commentaires. Nous vous invitons à consulter nos conditions d’utilisation. (Nouvelle fenêtre)

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

Chargement en cours

Infolettre Info nationale

Nouvelles, analyses, reportages : deux fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre Info nationale.