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Chavez invective le président Bush

Radio-Canada

Le leader vénézuélien dénonce les prétentions hégémoniques des États-Unis, peu après un appel à l'aide du président de l'Afghanistan, aux prises avec une forte insurrection talibane.

Le président vénézuélien, Hugo Chavez, s'est livré à une violente diatribe contre son homologue américain à l'occasion de son discours devant l'Assemblée générale des Nations unies.

Le leader sud-américain a qualifié tour à tour George W. Bush de menteur, de tyran, de dictateur mondial, voire de démon. « Le Diable lui-même est dans la maison. Il est venu hier, ici même [...] Ça sent le soufre encore [...] Il est venu ici comme s'il était le propriétaire du monde » a dit Hugo Chavez, faisant allusion au passage du président américain devant la même assemblée, mardi.

Le président vénézuélien a réclamé une réforme en profondeur de l'ONU afin d'y réduire l'influence de Washington, dont il ne cesse de dénoncer les « prétentions hégémoniques ».

Hugo Chavez, que Fidel Castro présente comme son héritier spirituel, porte le flambeau de la révolution socialiste en Amérique latine et fait campagne pour un siège non permanent au Conseil de sécurité de l'ONU.

L'ambassadeur américain à l'ONU, John Bolton, a fait peu de cas des propos du président vénézuélien, estimant que sa rhétorique donne une juste mesure de l'individu. Il ajoute que Washington n'a aucune intention de réagir au discours du président Chavez.

Karzaï sonne l'alarme

Le président afghan a de son côté réitéré son plaidoyer devant la communauté internationale pour qu'elle lui maintienne son appui dans la lutte contre l'insurrection des talibans. Hamid Karzaï a soutenu qu'à défaut d'une réaction plus ferme contre les insurgés et les terroristes, les progrès accomplis depuis la chute des talibans, en octobre 2001, risquent d'être anéantis.

Selon le président afghan, le regain de violence auquel le pays fait face est principalement le fait de combattants étrangers. « Nous avons vu le terrorisme renaître, avec des terroristes qui se sont infiltrés à travers nos frontières pour lancer leur campagne meurtrière contre notre peuple », a lancé le président Karzaï devant l'Assemblée générale de l'ONU.

Kaboul accuse régulièrement le Pakistan voisin de ne pas réprimer les militants qui s'attaquent à l'Afghanistan et aux troupes internationales.

Cet appel intervient au moment où l'OTAN, qui a déployé plus de 20 000 soldats en sol afghan, est confrontée à des attaques parmi les plus violentes depuis le renversement des talibans et ne parvient pas à obtenir de la communauté internationale davantage de troupes.

Hamid Karzaï a aussi réitéré la volonté de son gouvernement de juguler la production d'opium, qui serait incidemment en hausse de 49 % cette année par rapport à 2005, selon l'ONU.

Le Darfour ne sera pas délaissé

Par ailleurs, le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA), qui s'est réuni mercredi à New York en marge de l'assemblée générale, a accepté de maintenir au Darfour jusqu'au 31 décembre prochain son contingent militaire qui y est déployé.

L'UA faisait l'objet d'intenses pressions de la communauté internationale, au premier chef du secrétaire général de l'ONU, pour qu'elle reste sur place tant qu'un accord n'aurait pas été trouvé avec Khartoum pour le déploiement de Casques bleus dans la province soudanaise.

Le contingent de l'UA, qui compte actuellement quelque 7000 soldats, sous-financés et sous-équipés, devrait être renforcé en hommes et bénéficiera de plus d'un soutien matériel et logistique accru de l'ONU et d'un financement de la Ligue arabe.

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