Toujours pas de consensus au Parlement irakien
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Après une deuxième assemblée parlementaire houleuse, les députés irakiens ont une fois de plus été incapables de s'entendre sur la nomination du président de l'Assemblée nationale.
En Irak, les membres de l'Assemblée nationale ont été incapables de s'entendre mardi sur la nomination d'un président de la Chambre.
Cette deuxième réunion du nouveau Parlement irakien, tenue à huis clos, a commencé mardi avec près de deux heures de retard. En effet, par des tractations de dernières minutes, les députés tentaient toujours de dégager un consensus.
Plusieurs députés ne cachaient d'ailleurs pas leur colère devant l'incapacité des deux principales coalitions chiite et kurde à former un nouveau gouvernement.
Intégration de sunnites dans l'appareil d'État
Grands vainqueurs des élections législatives du 30 janvier, les chiites et les Kurdes auraient décidé de nommer un sunnite à la présidence du Parlement, et ce, même si l'ensemble de cette communauté a boycotté le scrutin. Les quelque quinze députés sunnites qui siègent au Parlement n'ont toutefois pas encore réussi à trouver un candidat qui fasse l'unanimité.
Les postes de vice-président devraient quant à eux être confiés à un Kurde et à un chiite. Les tractations des parlementaires achoppent également sur l'attribution des ministères clés du Pétrole et de la Défense.
Les coalitions chiite et kurde comptent intégrer des représentants sunnites dans l'appareil d'État, afin de ne pas donner de munitions supplémentaires à la rébellion irakienne majoritairement composée de sunnites.
La prochaine réunion de l'Assemblée nationale irakienne doit avoir lieu dimanche.