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Affaire Kazemi: Téhéran rejette les requêtes d'Ottawa

Radio-Canada

Les demandes répétées du gouvernement canadien pour que le corps de la journaliste canadienne Zahra Kazemi soit rapatrié sont une fois de plus ignorées par Téhéran, qui considère ce dossier clos.

Le gouvernement iranien a refusé la demande d'Ottawa qui réclame le rapatriement du corps de la photojournaliste canadienne Zahra Kazemi, pour qu'il puisse être autopsié au Canada.

D'après les journaux iraniens, Téhéran aurait répondu au gouvernement canadien que ce dossier n'était pas de son ressort et qu'il devrait s'adresser au système judiciaire iranien.

Les propos d'un médecin iranien relancent l'affaire

L'affaire Kazemi a rebondi la semaine dernière après les déclarations d'un médecin iranien réfugié au Canada. Le Dr Shahram Aazam, qui a examiné Zahra Kazemi peu avant sa mort, a déclaré qu'elle avait été torturée et violée pendant sa détention dans une prison iranienne.

L'Iran, qui a tout nié, soutient que ce médecin n'a jamais pratiqué dans l'hôpital où s'est retrouvée Mme Kazemi avant de mourir.

Selon Téhéran, la journaliste est morte à la suite d'une grève de la faim, une explication que rejette Ottawa.

Ottawa boycotte une conférence

En guise de représailles, le Canada a annoncé, mercredi, son retrait d'une conférence destinée à stimuler les échanges commerciaux avec l'Iran.

« À la lumière de nouveaux détails concernant l'affaire Kazemi, le gouvernement a décidé de ne pas participer à cette conférence » qui doit avoir lieu ce mois-ci à Montréal, a indiqué Julie Plamondon, porte-parole au ministère de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire du Canada.

Zahra Kazemi, 54 ans, est morte en juillet 2003, à peine quelques jours après son arrestation près de la prison Evine de Téhéran, où elle photographiait des manifestants. Transportée à hôpital dans un état grave, Mme Kazemi est morte, peu après, d'une hémorragie cérébrale provoquée par un traumatisme crânien.

Elle a été enterrée à la hâte en Iran. En juillet 2004, Téhéran a acquitté un agent des renseignements accusé du meurtre de Mme Kazemi et a clos le dossier.

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