Cinq Irakiens avouent le meurtre de Margaret Hassan
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Selon une source gouvernementale, cinq Irakiens interpellés au sud de Bagdad auraient avoué l'enlèvement et l'assassinat de Margaret Hassan, responsable de l'organisation humanitaire Care en Irak.
Cinq Irakiens auraient avoué l'enlèvement et l'assassinat de Margaret Hassan, responsable de l'organisation humanitaire Care en Irak.
Selon une source du ministère irakien de l'Intérieur, ces cinq hommes font partie d'un groupe de 11 Irakiens interpellés dimanche lors d'une opération conjointe des forces irakiennes et américaines menée au sud de Bagdad. Les six autres hommes auraient également un « lien avec cette affaire ».
Mais une source à l'ambassade britannique de Bagdad a souligné qu'il était encore trop tôt pour affirmer que ces personnes étaient impliquées dans le meurtre de la responsable du bureau de Care en Irak, disparue le 19 octobre 2004.
Plus tôt, la source du ministère de l'Intérieur a également indiqué que des effets personnels appartenant à Margaret Hassan ont été retrouvés.
Le mari de Margaret Hassan, Tahsine Ali Hassan, a affirmé ne pas être au courant de ces arrestations. « Personne ne m'a informé, ni la police, ni l'ambassade britannique. J'aurais dû être le premier à savoir », a-t-il affirmé.
Le 16 novembre 2004, la télévision Al-Jazira du Qatar avait annoncé avoir reçu une vidéo montrant un homme armé en train d'abattre « une femme aux yeux bandés, qui semble être Margaret Hassan ».
Son corps n'a jamais été retrouvé, et la nouvelle de son meurtre n'a jamais été confirmée de source officielle. Toutefois, le ministre des Affaires étrangères britannique, Jack Straw, a affirmé que Margaret Hassan avait « probablement été assassinée ».
Née à Dublin, Margaret Hassan possédait la triple nationalité irlandaise, britannique et irakienne. Elle vivait en Irak depuis 32 ans, et était responsable du bureau de Care en Irak depuis 1992.