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Irak: flou sur la chute de deux avions américains

Radio-Canada

Un des deux avions de chasse F/A-18 Hornet dont l'armée américaine avait perdu la trace s'écrase, tuant son pilote, tandis que 23 Irakiens sont tués dans différents attentats.

L'armée américaine a annoncé, tôt mardi, qu'un de ses pilotes était mort dans l'écrasement de son F/A-18 Hornet.

L'armée avait perdu le contact avec deux de ses avions de chasse qui survolaient l'Irak, lundi. Un porte-parole militaire américain a précisé qu'il n'y avait « aucune indication initiale d'attaque ennemie ».

L'autre F/A-18 Hornet, ainsi que son pilote, n'a toujours pas été localisé.

Lundi soir, la chaîne de télévision américaine NBC avait affirmé que ces deux avions seraient entrés en collision. Mais le porte-parole de l'armée américaine n'a pas été en mesure de confirmer cette information.

Un F/A 18 Hornet de l'US Navy avait été abattu en avril 2003 alors qu'il était en mission au-dessus de l'Irak. Ce chasseur d'attaque est devenu le fleuron de la marine américaine.

La flambée de violence se poursuit

Après un week-end particulièrement sanglant, les violences se poursuivent en Irak. Vingt-trois Irakiens ont été tués, lundi, dans quatre attentats à la voiture piégée, une attaque et deux attentats suicides.

« Quatre soldats ont notamment été tués et quatre autres, blessés, dans l'explosion lundi d'une bombe au passage de leur patrouille » à quelque 60 km au nord de Bagdad, a indiqué le capitaine Assad Sadad de l'armée irakienne. Trois autres soldats ont été blessés dans un accrochage où un civil a été blessé, à 200 km au nord de Bagdad.

Des tirs ont fait une autre victime civile au cours de la nuit. Ils ont été attribués aux forces américaines par la police irakienne. Dans le sud de Bagdad, à Iskandariyah, trois autres civils ont été tués par des hommes armés qui ont ouvert le feu sur leur camion transportant des appareils électroménagers. Dans le même quartier, un jeune a également été criblé de balles.

Les attaques répétées contre les forces de l'ordre se poursuivent dans le nord et le sud de Bagdad où les rebelles sont très actifs.

Otage australien: Canberra refuse de plier

D'autre part, le gouvernement australien a refusé de se plier à la revendication des ravisseurs qui détiennent un ressortissant australien. Douglas Wood, 63 ans, un homme d'affaires résidant aux États-Unis depuis 1992, fournissait des services à l'armée américaine.

Le premier ministre australien, John Howard, a déclaré que la politique étrangère de son pays ne peut être dictée par des « terroristes ». Le ministre des Affaires étrangères, Alexander Downer, a même exclu le paiement d'une rançon, indiquant que l'Australie ne l'avait jamais fait et ne le ferait jamais.

Pour relâcher l'otage, les ravisseurs exigent que les troupes australiennes, britanniques et américaines se retirent d'Irak.

L'Australie est l'un des plus fidèles alliés des États-Unis depuis leur invasion de l'Irak. Il y a actuellement 550 soldats australiens en Irak, qui recevront sous peu le renfort de 350 nouveaux militaires.

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