Lynndie England plaide coupable
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Au premier jour de son procès, la soldate américaine enregistre un plaidoyer de culpabilité pour les accusations de sévices sur les détenus de la prison d'Abou Graib, en Irak. Elle risque 16 ans de prison.
La soldate américaine Lynndie England, jugée en Cour martiale pour sévices sur des détenus irakiens de la prison irakienne d'Abou Graib, a plaidé coupable pour une série d'accusations, lundi, à l'ouverture de son procès qui se déroule au Texas.
En vertu de ce plaidoyer, la femme de 22 ans est passible de 11 ans de prison, contre 16 ans si elle avait plaidé non coupable.
Parmi les accusations retenues contre elle, notons celles de mauvais traitement de prisonniers, manquement au devoir et gestes obscènes.
Un accord avec la poursuite
La soldate de première classe aurait décidé de plaider coupable à certaines accusations à la suite d'un accord conclu avec la poursuite. L'entente, dont les détails ne seront divulgués qu'à la fin du procès, impliquerait une réduction de peine en échange de sa collaboration.
Comme plusieurs de ses collègues également accusés dans cette affaire, Lynndie England a été traduite en Cour martiale après la publication dans les médias d'une série de photos dégradantes où des geôliers américains humilient et torturent des détenus irakiens.
Sur l'une des photos qui ont fait le tour du monde, on voit la soldate montrant le mot violeur écrit sur les fesses d'un détenu. Sur un autre cliché, elle tient, tout sourire, un Irakien nu en laisse.