Les travaillistes britanniques en route vers la victoire
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
À moins de 48 heures des élections en Grande-Bretagne, les travaillistes de Tony Blair jouissent d'une confortable avance qui devrait les reconduire au pouvoir pour un troisième mandat consécutif.
À moins de deux jours des élections législatives en Grande-Bretagne, les travaillistes du premier ministre sortant Tony Blair affichent une nette avance sur leurs adversaires conservateurs dans les sondages.
Le nombre élevé d'indécis pourrait toutefois causer des surprises lors du scrutin de jeudi.
En effet, selon un sondage de l'Institut MORI réalisé mardi, 36 % des personnes sondées ont avoué ne pas être certaines de leur choix et qu'elles pourraient encore changer leur vote.
Vers un nouveau gouvernement travailliste
Malgré cela, le parti de Tony Blair demeure en bonne position dans les intentions de vote des Britanniques qui l'appuient à 39 % contre 29 % pour les conservateurs de Michael Howard et 22 % pour les libéraux-démocrates de Charles Kennedy.
Déjà, les analystes prédisent la réélection d'un gouvernement travailliste à la tête de la Grande-Bretagne.
L'Irak hante Tony Blair jusque dans son comté
En dépit de cette confortable avance, le premier ministre sortant Tony Blair demeure blâmé par de nombreux Britanniques pour avoir engagé le pays dans l'invasion de l'Irak en 2003, aux côtés des Américains. Car, tout comme Washington, le gouvernement Blair n'a jamais réussi à expliquer clairement cette décision, basée sur des prétextes jugés douteux, voire trompeurs, par beaucoup d'électeurs.
Si son parti n'est pas en péril, la victoire de Tony Blair dans son comté de Sedgefield, elle, ne semble pas aussi acquise. En effet, le principal adversaire de M. Blair dans sa circonscription est Reg Keys, le père d'un soldat tué en Irak.
L'homme, qui canalise la voix des opposants à la guerre d'Irak et surtout celle des familles des soldats qui y sont tombés, a littéralement transporté cette épineuse question dans le château fort du chef travailliste qui aura certainement plus de difficulté à se faire réélire cette fois.