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400 prisonniers palestiniens devront attendre

Radio-Canada

La trêve israélo-palestinienne est une nouvelle fois mise à mal avec la décision du premier ministre Ariel Shraon de reporter sine die la libération de 400 prisonniers palestiniens.

À la consternation de l'Autorité palestinienne, Israël reporte à une date indéterminée la libération de 400 prisonniers palestiniens. Le premier ministre Ariel Sharon soutient que le président Mahmoud Abbas n'a pas fait les efforts nécessaires pour juguler le terrorisme palestinien et démanteler les groupes radicaux.

En conséquence, une réunion ministérielle israélo-palestinienne sur le sort des détenus s'est achevée dimanche soir sans résultats.

Les prisonniers devaient être relâchés conformément à des arrangements conclus au sommet israélo-palestinien de Charm El-Cheikh, le 8 février dernier. Ce nouveau délai a fait bondir le président de l'Autorité palestinienne, qui exige qu'Israël honore intégralement ses engagements.

Le ministre palestinien responsable du dossier, Saeb Erekat, a pour sa part ironisé sur cette interprétation unilatérale faite par Israël des accords. « Il est clair que les seules choses qui n'aient pas été gelées [côté israélien], ce sont les activités de colonisation, la construction du mur [en Cisjordanie] et le non-respect de la trêve », a-t-il déclaré.

Israël a libéré un premier contingent de 500 prisonniers le 21 février, conformément à ce qui avait été convenu à Charm El-Cheikh. La libération prévue de 400 autres détenus avait été suspendue une première fois à la suite d'un attentat suicide palestinien à Tel-Aviv, qui avait coûté la vie à 5 Israéliens le 25 février.

Accès restreint à l'esplanade des Mosquées

Par ailleurs, l'État hébreu a annoncé son intention de réduire pour lundi l'accès de l'esplanade des Mosquées, à Jérusalem, aux seules personnes âgées de plus de 45 ans.

Israël a invoqué des raisons de sécurité, à la suite de rumeurs selon lesquelles le groupe juif d'extrême droite Revava avait l'intention de s'y rendre lundi.

Cette annonce a aussitôt fait réagir l'Autorité palestinienne qui a publié un communiqué mettant en garde contre « un soutien officiel israélien et le silence international concernant les tentatives d'invasion et de profanation de l'esplanade des Mosquées ».

Près d'un millier de fidèles musulmans se sont réunis sur l'esplanade des Mosquées pour y passer la nuit de dimanche à lundi. Ils ont affirmé être prêts à défendre de leur vie le troisième site sacré de l'islam, qui se situe dans la partie orientale de la ville et où sont édifiés le dôme du Rocher et la mosquée d'Al-Aqsa.

L'esplanade est aussi un lieu sacré du judaïsme, que les Juifs appellent le mont du Temple, le parvis étant construit sur les ruines du temple d'Hérode.

Ce lieu avait déjà cristallisé les tensions en avril dernier, lorsque le groupuscule Revava avait tenté d'y accéder, ce qui avait provoqué l'indignation du monde musulman.

Le Quartette est interpellé

Le gouvernement palestinien a demandé l'intervention du Quartette sur les deux décisions du jour d'Israël. Cette instance composée de l'Union européenne, de la Russie, des Nations unies et des États-Unis, qui parraine la Feuille de route, le plan de paix américain pour le Proche-Orient, doit se réunir lundi à Moscou.

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