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UE: le duel franco-britannique paralyse le sommet

Radio-Canada

Les négociations sur le budget européen butent sur la question du rabais britannique, et le président français fait implicitement porter au premier ministre britannique la responsabilité d'un éventuel échec du sommet.

Au sommet de Bruxelles, la question du rabais de la contribution financière britannique au fonctionnement de l'Union européenne était, vendredi, au coeur du blocage des négociations entre les chefs d'État et de gouvernement sur le budget communautaire 2007-2013.

Le président en exercice de l'Union européenne, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, a dû interrompre le sommet pour quelques heures en vue de mener des négociations bilatérales avec certains pays et tenter d'arracher un accord sur le budget.

À la reprise, les 25 décideront s'il y a un terrain d'entente suffisant pour poursuivre les négociations ou s'il vaut mieux abandonner les efforts pour l'instant.

Les tensions sont particulièrement vives entre le président de la France et le premier ministre de la Grande-Bretagne, isolé sur ce dossier au sein des 25.

La France s'est dite prête, vendredi, à augmenter de 10 milliards d'euros sa contribution sur sept ans en vue de financer notamment l'élargissement de l'UE, mais « à la condition que chacun fasse un effort et c'est tout le sujet du rabais britannique ».

En bref, la France demande à la Grande-Bretagne d'augmenter sa contribution à l'Union européenne. De son côté, la Grande-Bretagne veut préserver la compensation de l'UE accordée au Royaume-Uni, dont l'application remonte à 1984, et revoir le coût de la politique agricole commune (PAC). Le rabais consenti à Londres s'est élevé à 4,6 milliards d'euros par année, en moyenne, entre 1997 et 2003. Il a été instauré à un moment où l'économie britannique vacillait et constituait l'une des plus pauvres d'Europe.

Mais la Grande-Bretagne est devenue l'un des pays riches de l'UE depuis ce temps. M. Blair tient quand même à conserver la ristourne, arguant que son pays profite peu du PAC.

Jacques Chirac a accepté d'appuyer une proposition de compromis de la présidence luxembourgeoise, tout en pointant du doigt l'intransigeance de Londres et en lui faisant porter implicitement la responsabilité d'un éventuel échec du sommet.

Constitution européenne: la date limite repoussée

L'Union européenne a décidé, jeudi, de se donner au-delà de novembre 2006 pour ratifier la Constitution, sans toutefois se fixer un calendrier.

Les dirigeants de l'Union des 25 tirent cette première conclusion du rejet massif de la Constitution par les Français et les Néerlandais lors des référendums des dernières semaines.

Pendant cette période, les pays qui doivent toujours se prononcer sur la ratification du traité auront toujours la possibilité de le faire. Le premier ministre de la République tchèque et celui du Danemark ont déjà signifié leur intention de repousser le référendum sur la Constitution.

Par ailleurs, au cours de leur première séance de travail, aucun des dirigeants n'a demandé une renégociation de la Constitution.

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