Vache folle: un autre cas confirmé aux États-Unis
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Des analyses approfondies menées dans un laboratoire britannique confirment que le cas détecté il y a deux semaines en est bel et bien un de la maladie de l'encéphalopathie spongiforme bovine.
Le secrétaire américain à l'Agriculture, Mike Johanns, a confirmé vendredi un second cas de vache folle aux États-Unis. L'animal est mort en novembre dernier dans une ferme du Texas. Selon les autorités, sa viande n'a jamais été commercialisée et sa carcasse a été incinérée.
Le 10 juin, le département de l'Agriculture avait annoncé que des tests préliminaires suggéraient que l'animal pouvait être atteint de la maladie de la vache folle. Des tests plus complets effectués par un laboratoire britannique ont confirmé ce nouveau cas d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB).
M. Johanns a indiqué que le troupeau d'origine de l'animal n'avait pas encore été identifié. Toutefois, il a précisé qu'aucune information ne laissait croire que la vache pouvait venir du Canada.
Ce serait donc le premier cas déclaré de la maladie de la vache folle chez un animal né aux États-Unis. Dans l'autre cas, découvert en décembre 2003, l'animal était né dans une ferme de l'Alberta.
Le secrétaire Johanns a précisé vendredi que les services vétérinaires américains testaient actuellement environ un millier de bovins par jour dans le cadre d'un programme renforcé de surveillance de l'ESB.
Pas surprenant, selon Paul Martin
Les autorités américaines et canadiennes ont fait savoir que ce nouveau cas ne devrait avoir aucune incidence sur les efforts menés devant les tribunaux pour mettre fin à l'embargo américain sur le boeuf vivant du Canada.
Pour sa part, le premier ministre Paul Martin, qui effectue une tournée des régions de l'Alberta touchées par les inondations, a indiqué que ce cas d'ESB aux États-Unis ne le surprenait pas.
Il a précisé que des cas pouvaient occasionnellement être découverts au cours des nombreux tests effectués. Le premier ministre a ajouté que la science a démontré que la frontière américaine aurait dû être ouverte au boeuf canadien depuis longtemps.
La fermeture de la frontière a fait très mal à l'industrie canadienne du boeuf, lui faisant perdre environ 7 milliards de dollars en deux ans.