•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Londres: la police sur le qui-vive

Radio-Canada

Tout en demandant aux Londoniens de ne pas se laisser gagner par la peur, les autorités britanniques préviennent que les auteurs des attentats de jeudi, dont le bilan s'établit désormais à 52 morts, pourraient récidiver.

Le niveau d'alerte aux attentats terroristes demeure très élevé à Londres où la police a lancé lundi un appel à la collaboration de la population afin de cerner un ennemi qui, pour l'instant, demeure invisible.

Les autorités croient que les auteurs des attentats, qui n'ont toujours pas été identifiés, représentent toujours une menace et qu'ils pourraient récidiver.

Entre-temps, les Londoniens tentent de reprendre leurs activités habituelles.

Le maire de Londres, Ken Livingtsone, a tenu à donner l'exemple en empruntant le métro et leur a demandé de ne pas se laisser gagner par la peur. Ils ont d'ailleurs été nombreux à reprendre possession des lieux publics de la capitale, malgré l'évacuation du Parlement et de la station de métro King's Cross après de fausses alertes à la bombe.

Pour sa part, le premier ministre britannique Tony Blair a réaffirmé sa volonté de combattre le terrorisme. Il a aussi promis de chercher les responsables des attentats de jeudi là où ils se cachent.

Dans un discours à la Chambre des communes, M. Blair a défendu les services de renseignements britanniques, critiqués pour ne pas avoir prévenu les attentats.

Il a aussi annoncé que le pays respectera deux minutes de silence, jeudi, à la mémoire des victimes, une semaine exactement après les attentats.

La collaboration avec d'autres pays se met en branle

Scotland Yard a indiqué avoir réuni à Londres, samedi, des représentants des polices et des services de renseignement de 28 pays, dont le Canada, ainsi que ceux d'Interpol et d'Europol pour les informer de l'enquête sur les attentats.

En Pologne, les services spéciaux ont annoncé avoir perquisitionné dans l'appartement d'un Britannique d'origine pakistanaise à Lublin, dans l'est du pays, en lien avec les attentats de Londres. L'homme, dont l'identité n'a pas été révélée, n'a pas encore été arrêté. Dimanche, trois suspects avaient été arrêtés puis relâchés à l'aéroport d'Heathrow de Londres.

De son côté, la presse britannique continue d'évoquer le nom de plusieurs suspects, dont un Syrien, Mustafa Setmarian Nasar, considéré comme le cerveau des attentats de Madrid en mars 2004 et le chef opérationnel d'Al-Qaïda en Europe.

Le bilan des victimes s'alourdit

Le bilan des quatre attentats de jeudi matin contre trois rames de métro et un autobus a été revu à la hausse lundi, atteignant désormais 52 morts, selon la police britannique. Le précédent bilan était de 49 morts.

Ces attentats, revendiqués par la mouvance Al-Qaïda, ont également fait 700 blessés et une trentaine de disparus. Sur les 62 personnes encore hospitalisées, 15 sont dans un état critique.

Par ailleurs, plusieurs cadavres sont toujours coincés dans les tunnels du métro de Londres, à une trentaine de mètres de profondeur.

Certains ont été déchiquetés, compliquant les opérations de décompte et d'identification. Un seul des 52 corps retrouvés a été jusqu'ici officiellement identifié.

Selon les enquêteurs, les bombes pesaient environ 4,5 kilogrammes chacune et étaient composées d'un explosif puissant dont la fabrication n'est probablement pas artisanale.

La section Commentaires est fermée

Compte tenu de la nature délicate ou juridique de cet article, nous nous réservons le droit de fermer la section Commentaires. Nous vous invitons à consulter nos conditions d’utilisation. (Nouvelle fenêtre)

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

Chargement en cours

Infolettre Info nationale

Nouvelles, analyses, reportages : deux fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre Info nationale.