Attentats de Londres: un premier suspect arrêté
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Les enquêteurs britanniques croient avoir identifié les quatre auteurs des attaques, des citoyens britanniques d'origine pakistanaise. L'un d'eux serait mort dans une des explosions.
En Grande-Bretagne, Scotland Yard a annoncé avoir arrêté un homme dans le cadre de l'enquête sur les attentats qui ont fait 52 morts et 700 blessés jeudi dernier, dans le métro et dans un autobus de Londres.
La police britannique confirme par ailleurs que les quatre poseurs de bombes sont originaires du Yorkshire.
Les suspects, nés en Grande-Bretagne, seraient d'origine pakistanaise.
Les quatre suspects, dont au moins un aurait péri lors de l'explosion de sa bombe, ont été repérés sur des bandes vidéo enregistrées le matin des attentats à la station King's Cross.
Les enquêteurs ont retrouvé des pièces d'identité sur les lieux des explosions qui les ont conduits dans la ville de Leeds, où des perquisitions ont été faites dans six maisons.
Scotland Yard confirme enfin qu'une voiture retrouvée près de la gare de Luton, dans le nord de Londres, serait liée aux attentats.
Selon le Financial Times, les bombes auraient été fabriquées par un seul artificier à partir d'explosifs militaires.
Par ailleurs, les enquêteurs britanniques ont mis une ligne téléphonique à la disposition du public qui détiendrait des informations pouvant faire progresser l'enquête.
Les Britanniques veulent des contrôles accrus
Un récent sondage révèle qu'une forte majorité de Britanniques est favorable à l'adoption de mesures de sécurité très strictes afin de réduire les risques de nouveaux attentats.
Quelque 86 % des personnes interrogées se sont dites favorables à des mesures spéciales permettant à la police d'arrêter quiconque serait suspecté de préparer des attentats.
Plus de 89 % des sondés se sont également prononcés en faveur d'un contrôle des sacs et des bagages aux entrées du métro, alors que 61 % sont en faveur de l'introduction d'une carte nationale d'identité.
Le sondage a été réalisé par la firme Populus auprès de 1005 personnes, entre le 8 et le 10 juillet.