Israël durcit le ton
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le processus de retrait israélien de la Cisjordanie et de la bande de Gaza est compromis par l'attentat de Netanya survenu mardi. Les autorités israéliennes lancent une traque aux radicaux du Djihad islamique.
Israël a réoccupé la ville de Tulkarem, en Cisjordanie, et amorcé une traque aux radicaux du Djihad islamique qui ont revendiqué l'attentat de Netanya, mardi.
Cet attentat, qui a coûté la vie à quatre Israéliennes, a légèrement blessé un Montréalais de 22 ans, Ariel Ben-Arush.
D'importantes forces israéliennes ont investi la ville, mercredi à l'aube, tuant deux policiers palestiniens. Cinq activistes du Djihad islamique ont été arrêtés et des armes, saisies. Quatre autres activistes du même groupe ont également été arrêtés à Bethléem.
« Cette opération se poursuivra plusieurs jours, autant qu'il le faudra pour venir à bout des infrastructures terroristes du Djihad islamique à Tulkarem et dans sa région », a déclaré le général israélien Yaïr Golan.
Un pas en avant... et deux en arrière
L'armée israélienne a ainsi repris le contrôle de la ville de Tulkarem qui avait été cédée à l'Autorité palestinienne le 21 mars dernier à la suite des ententes de Charm el-Cheikh, en Égypte. « La ville de Tulkarem est devenue un bastion du Djihad islamique, a poursuivi un porte-parole de l'armée. Cette organisation y agit librement sans que l'Autorité palestinienne agisse contre elle. »
Le kamikaze qui a commis l'attentat était originaire de la région de Tulkarem.
Le processus de retrait israélien des villes de Ramallah, Bethléem et de Kalkiliya, en Cisjordanie, est suspendu. Le premier ministre israélien Ariel Sharon a indiqué que la Cisjordanie et la bande de Gaza étaient bouclées jusqu'à nouvel ordre. Les dirigeants israéliens n'ont pas exclu le recours aux assassinats ciblés contre les membres du Djihad islamique.
