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Paul Martin prendra une pause avec Bill Clinton

Radio-Canada

Le chef libéral modifiera son programme aujourd'hui pour rencontrer l'ex-président américain, à Montréal, pour la Conférence sur les changements climatiques.

Le chef libéral, Paul Martin, rencontrera l'ancien président américain Bill Clinton à la Conférence de l'ONU sur les changements climatiques, qui doit se terminer aujourd'hui à Montréal.

Paul Martin a modifié son horaire pour pouvoir accueillir ce visiteur de marque.

Un tête-à-tête est prévu à 15 h entre M. Martin et l'ancien président Clinton pour discuter des changements climatiques.

C'est la Ville de Montréal qui a invité M. Clinton. Il représente la fondation qui porte son nom et dont il est le président.

C'est sous son administration que les États-Unis ont signé la Convention de Rio sur la diversité biologique. De plus, il avait lui-même signé le protocole de Kyoto, qui n'a toutefois jamais été ratifié par le Congrès américain.

On tente toujours de rallier les États-Unis

Par ailleurs, le marathon final est entamé à la Conférence sur les changements climatiques.

Les ministres de l'Environnement de plus d'une centaine de pays tenteront d'arracher d'ici la fin de la Conférence, aujourd'hui, un accord avec les États-Unis sur une coopération à long terme dans la lutte contre les changements climatiques.

Les États-Unis, qui n'ont pas ratifié le protocole de Kyoto, refusent toute discussion ou négociation sur les suites à donner après 2012, lorsque les premiers engagements découlant du protocole de Kyoto arriveront à échéance.

Jeudi, le ministre des Affaires étrangères du Canada, Pierre Pettigrew, a toutefois voulu nuancer le refus catégorique des Américains, expliquant que les États-Unis démontrent de l'intérêt pour la question des changements climatiques et qu'il est important de maintenir le dialogue avec eux.

M. Pettigrew a aussi souligné que même si le gouvernement américain fait la sourde oreille, plusieurs États et municipalités des États-Unis font leur part pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, ce que relève également le porte-parole de Greenpeace, Steven Guilbault.

Mais certains observateurs de la conférence affirment que les voix se font de plus en plus entendre pour que les pays ignorent tout simplement les États-Unis et qu'ils aillent de l'avant.

Accélérer les investissements

Les négociateurs présents à la conférence se sont tout de même entendus sur certains points. Ainsi, ils ont convenu d'accélérer les investissements dans les pays classés comme étant en voie de développement, comme la Chine et le Brésil, dans des projets respectueux de l'environnement.

Par exemple, ils veulent encourager les projets hydroélectriques au Honduras et l'énergie éolienne en Chine, afin de réduire l'utilisation de combustibles fossiles. Jusqu'à maintenant, une quarantaine de ces projets ont été approuvés.

Dans son allocution, le ministre Pettigrew a indiqué que le Canada va investir 110 millions de dollars d'ici les quatre prochaines années dans divers projets destinés à aider les pays en développement.

La majorité de ce financement sera attribuée au Fonds pour les changements climatiques de l'ONU, a-t-il précisé.

Le Brésil a aussi annoncé jeudi qu'il entend réduire de 30% en trois ans le taux de déforestation de la forêt amazonienne, activité qui produit jusqu'à 75% des émissions de gaz à effet de serre du pays.

Par ailleurs, l'Arabie saoudite, qui craint que le protocole de Kyoto réduise la consommation de pétrole dont elle tire sa richesse, a plaidé pour que les pays en voie de développement continuent à être exemptés de limiter leurs émissions de gaz à effet de serre au-delà de 2012.

Sommet des leaders municipaux

Les maires d'une quinzaine de grandes villes du monde, dont Montréal, ont adopté mercredi une déclaration commune qui prévoit des réductions substantielles des gaz à effet de serre, à l'issue du 4e Sommet des dirigeants municipaux sur les changements climatiques.

Les maires de ces villes et agglomérations entendent ainsi réduire les émissions de gaz à effet de serre de 20 % d'ici 2010, et de 80 % d'ici 2050 en agissant notamment dans l'aménagement urbain et les transports.

Les villes réclament aussi une plus grande reconnaissance de leur rôle en matière de développement durable, et demandent aux gouvernements davantage de financement pour contrer les gaz à effet de serre.

Le document doit être déposé à la conférence de l'ONU, qui se déroule dans la métropole.

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