Les hélicoptères peuvent reprendre leurs vols
Prenez note que cet article publié en 2006 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La Défense nationale a toujours confiance dans la fiabilité de ses 27 appareil Sea King, vieux d'une quarantaine d'années, en dépit du fait que l'un d'eux se soit abîmé au large du Danemark, la semaine dernière.
Les CH-124 Sea King peuvent reprendre leurs vols, après une courte pause imposée après l'accident survenu le 2 février, au large du Danemark. C'est ce qu'a annoncé le commandant de la 1re Division aérienne du Canada, le major général Charlie Bouchard, après avoir consulté l'équipe d'enquête de la sécurité des vols déployée sur le lieu de l'écrasement.
Rappelons que l'appareil est tombé en mer lors d'un exercice d'atterrissage nocturne sur le navire de combat NCSM Athabaskan, avant de sombrer par 16 mètres de profondeur.
L'hélicoptère a été repêché, vendredi, et une barge l'a transporté à la ville danoise d'Arhus, où une équipe d'enquêteurs canadiens l'ont examiné.
Les cinq membres d'équipage ont été secourus et sont tous en bonne santé.
Le navire de guerre canadien est déployé avec une flottille composée de frégates et de destroyers de plusieurs pays dans le cadre d'une mission de l'OTAN.
Il s'agit du dernier d'une longue série d'incidents impliquant les Sea King, des appareils de la Marine canadienne construits dans les années 60.
Le gouvernement fédéral a commencé à renouveler sa flotte d'hélicoptères, avec l'achat de 28 appareils Cyclone, mais le premier ne sera pas livré avant 2008.
En 1993, le gouvernement libéral de Jean Chrétien, nouvellement élu, avait annulé une commande de 50 nouveaux appareils qui devaient remplacer les vieux Sea King, prétextant un coût trop élevé.