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Les policiers tiennent au registre

Radio-Canada

Radio-Canada a appris que les policiers canadiens ont obtenu la garantie qu'ils seront consultés avant que le gouvernement conservateur ne décide d'abolir le registre.

Il ne faudrait pas s'étonner si le gouvernement conservateur de Stephen Harper fait preuve de retenue dans son engagement d'abolir le registre national des armes à feu. Radio-Canada a appris que les policiers canadiens ont obtenu la garantie qu'ils seront consultés avant qu'Ottawa agisse.

Déjà, l'Association canadienne de la police professionnelle (ACPP) a rencontré le ministre de la Sécurité publique, Stockwell Day, et son collègue à la Justice, Vic Toews, pour les convaincre de ne pas abolir le registre.

« Ce qu'il m'a donné comme garantie, c'est qu'on se rencontre et qu'on en discute, qu'on analyse le dossier, affirme le président de l'ACPP, Tony Cannavino. Et pour moi [...] ça va être à nous de faire la démonstration [de l'utilité du registre]. »

Au cours de la campagne électorale, le chef conservateur, Stephen Harper, a martelé la promesse d'abolir le registre sur toutes les tribunes. Il visait plus précisément la partie du registre qui touche les carabines et les fusils de chasse.

L'argument des conservateurs: les millions économisés seront mieux investis dans des services policiers de premières lignes et dans la lutte contre la contrebande.

Toutefois, pour les policiers, le registre est un outil de travail essentiel. Depuis sa mise en place en 1998, il a fait l'objet de cinq millions de requêtes de la part des corps policiers, soit 5000 par jour. Les policiers réussissent notamment à retrouver les propriétaires de certaines armes ayant servi à commettre des crimes, ce qui facilite l'enquête.

Lors de sa mise en place, en 1998, le registre des armes à feu devait coûter 2 millions de dollars; il a finalement coûté plus de un milliard aux contribuables.

Actuellement, son budget annuel s'élève à 85 millions de dollars. Plus de 7 millions d'armes sont inscrites au registre.

Au début d'avril, la vérificatrice générale du Canada, Sheila Fraser, doit déposer son second rapport d'enquête sur la question.

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