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Radwanski accusé

Radio-Canada

L'ex-commissaire fédéral à la vie privée est accusé de fraude et d'abus de confiance. George Radwanski a démissionné en 2003 à la suite d'un rapport accablant de la vérificatrice générale.

L'ancien commissaire fédéral à la vie privée, George Radwanski, a été accusé de fraude et d'abus de confiance. Il doit comparaître devant la Cour provinciale de l'Ontario, le 20 avril, à Ottawa.

L'ancien chef de cabinet et conseiller spécial de M. Radwanski, Arthur Lamarche, fait aussi l'objet d'accusations de fraude et d'abus de confiance. Ils sont passibles d'une peine maximale de 10 ans de prison pour l'accusation de fraude, et de cinq ans pour celle d'abus de confiance.

L'avocat de M. Radwanski, Eddie Greenspan, reproche à la GRC d'avoir rendu publique l'enquête, il y a deux ans, ce qui a terni l'image de son client. Toutefois, il estime que les accusations lui permettront de blanchir sa réputation.

En 2003, M. Radwanski avait démissionné à la suite d'un rapport accablant de la vérificatrice générale sur ses notes de frais somptuaires. Selon le rapport de Sheila Fraser, il aurait falsifié plusieurs documents pour camoufler des dépenses personnelles excessives provenant des fonds publics, en plus d'avoir trafiqué une lettre aux députés.

Ses frais de voyage pour 2002-2003 s'élevaient à près de 100 000 $, pour des déplacements en Angleterre, en Espagne, en Italie et aux États-Unis. Il aurait aussi inclus un voyage personnel à Hawaï dans son compte professionnel de dépenses.

Mme Fraser accusait également M. Radwanski d'avoir soumis ses employés à un « climat de peur et d'arbitraire ». Elle blâmait aussi la Commission de la fonction publique du Canada et le Secrétariat du Conseil du Trésor pour n'avoir rien fait, même s'ils étaient au courant de ces pratiques douteuses.

À la suite de ce rapport, un comité de la Chambre des communes a enclenché un processus qui aurait pu mener au renvoi du commissaire à la protection de la vie privée; il a préféré démissionner.

À titre de pénalité, M. Radwanski a vu son indemnité de départ de 82 562 $ ramenée à zéro. Il a toujours soutenu n'avoir rien à se reprocher, estimant qu'il était victime d'un règlement de comptes.

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