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Rappel à l'ordre

Radio-Canada

Compressions salariales, pertes d'emplois, recours à la sous-traitance. Des politiciens et leaders syndicaux de partout au pays rappellent les enjeux auxquels font face les travailleurs.

À l'occasion de la fête du Travail, plusieurs leaders syndicaux et politiciens sont descendus dans les rues pour rappeler l'importance de cette journée.

La manifestation la plus importante a eu lieu à Toronto, en Ontario. « Nos emplois sont exportés et nous devons offrir à nos travailleurs d'ici un salaire raisonnable pour qu'ils puissent élever leurs familles dans des conditions décentes » a dit le chef du Nouveau Parti démocratique, Jack Layton, qui faisait partie du cortège de manifestants.

Le leader du Nouveau Parti démocratique de l'Ontario, Howard Hampton, estime quant à lui que le problème le plus pressant est la perte d'emplois dans le secteur manufacturier. « L'Ontario a perdu plus de 100 000 de ces emplois bien rémunérés depuis 18 mois » a-t-il dit avant de dénoncer les gouvernements fédéral et provincial pour leur inaction.

Les syndicats ont pour leur part dénoncé l'octroi à la sous-traitance de plusieurs emplois du secteur public, surtout dans les hôpitaux de la province. « Nous avons des dirigeants d'hôpitaux qui utilisent la sous-traitance pour réduire au niveau de la pauvreté le salaire des employés de cafétéria », a déclaré John Cartwright, le président d'un syndicat de la région de Toronto et York.

Non aux briseurs de grève

Le Bloc québécois a aussi profité de la fête du Travail pour promouvoir l'un de ses chevaux de bataille. Le parti de Gilles Duceppe a entamé lundi une tournée du pays pour convaincre les députés libéraux et conservateurs de voter en faveur de son projet de loi C-257, qui vise à interdire le recours aux briseurs de grève.

Il s'agit de la 10e fois que le Bloc présente un tel projet de loi. La dernière fois, il n'avait été battu que par 12 voix. Présentement, il n'existe aucune loi au fédéral pour interdire un recours aux briseurs de grève. Au niveau provincial, elle n'existe qu'à deux endroits, soit au Québec et en Colombie-Britannique.

Le projet de loi doit être soumis en deuxième lecture au vote de la Chambre des communes à la fin octobre. Comme il s'agit d'un projet de loi déposé par un député, ce sera un vote libre, sauf pour le Conseil des ministres qui suit la ligne de parti. Le NPD a déjà indiqué qu'il allait appuyer le projet de loi.

Le Bloc a reçu un autre appui de taille au niveau national. Le Congrès du travail du Canada, qui représente quelque 3 millions de travailleurs, a en effet lancé lundi une campagne pancanadienne pour appuyer le projet de loi.

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