Maher Arar attend toujours des excuses
Prenez note que cet article publié en 2006 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
L'ingénieur est extrêmement déçu de ne pas avoir reçu des excuses de la part du premier ministre Stephen Harper, une semaine après la publication du rapport O'Connor qui l'a blanchi de tout soupçon.
Maher Arar est extrêmement déçu de ne pas encore avoir reçu des excuses de la part du premier ministre Stephen Harper relativement aux événements qui ont mené à son expulsion et son emprisonnement Syrie.
L'ingénieur en télécommunications a affirmé, au cours de l'émission Question Period diffusée dimanche sur le réseau CTV, qu'il s'attendait à ce que M. Harper réagisse sans tarder au rapport du juge Dennis O'Connor, qui l'a blanchi de tout soupçon et blâmé sévèrement le travail de la GRC.
Même s'il comprend que le premier ministre doive se consacrer à d'autres questions, M. Arar a souligné que sa réputation avait été ternie par cette affaire et que sa famille avait beaucoup souffert ces dernières années.
La Chambre des communes a présenté des excuses formelles à M. Arar, mais pas le gouvernement fédéral.
Le ressortissant canadien, qui vit maintenant en Colombie-Britannique, a été arrêté à New York en 2002 par les autorités américaines, qui l'ont déporté vers son pays d'origine, la Syrie. Il a été emprisonné pendant un an dans les geôles syriennes, où il a été victime de torture.
Dans son rapport d'enquête déposé la semaine dernière, le juge O'Connor affirme que l'arrestation de M. Arar est vraisemblablement le résultat d'informations inexactes fournies par la GRC aux autorités américaines. Il était faussement soupçonné d'entretenir des liens avec des réseaux terroristes.