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Québec et Ottawa continuent de se quereller

Radio-Canada

Le ministre Thomas Mulcair soutient qu'il y avait bien une entente avec Ottawa, mais que le Cabinet de son homologue fédéral, Stéphane Dion, a tout fait déraper.

En marge de la conférence de l'ONU sur les changements climatiques, Ottawa et Québec continuent de se quereller en public à propos de l'absence d'entente sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Le ministre Stéphane Dion a souligné qu'il fallait aboutir à un accord avant la chute du gouvernement en soirée. Mais son homologue québécois, Thomas Mulcair, ne croit pas qu'il y aura entente avant les élections fédérales de janvier.

Il soutient qu'il y avait bien une entente avec Ottawa, vendredi dernier, sur la stratégie relative aux changements climatiques. Toutefois, une demande de dernière minute du cabinet de Stéphane Dion aurait fait déraper les pourparlers.

Ottawa souhaitait pouvoir soumettre des projets ou permettre à des municipalités de le faire, financés à même les 328 millions de dollars contenus dans l'entente. Québec refuse d'inclure une telle clause. D'intenses discussions se poursuivent néanmoins à Montréal.

La majeure partie au transport en commun

Dans sa mise à jour budgétaire, le fédéral s'est engagé à verser 328 millions sur cinq ans au gouvernement du Québec, la majeure partie devant être consacrée au transport en commun.

M. Dion est disposé à verser l'argent « dans la mesure où le gouvernement du Québec et le gouvernement du Canada conviennent de bons projets ». Cette somme « est un minimum, ça peut aller beaucoup plus haut si on a de l'imagination pour trouver de bons projets », a-t-il précisé.

Il a rappelé que l'environnement était une compétence partagée. « Ce n'est pas un transfert qu'on donne à une province, explique-t-il. [...] Il n'y a pas un projet qui ira de l'avant sans que le gouvernement provincial et le gouvernement fédéral ne soient d'accord. »

Le gouvernement Charest a réussi à rendre admissibles au financement les projets produisant peu de gaz à effet de serre, comme ceux qui misent sur l'énergie hydroélectrique, principale source d'énergie de la province, ou l'énergie éolienne, une voie qu'il a empruntée récemment. L'entente devrait reconnaître cet effort dans le domaine énergétique, qu'Ottawa ne voulait pas inclure dans l'accord.

Le bilan énergétique du Québec pourrait lui permettre de recevoir davantage d'argent, en récoltant les crédits de carbone prévus dans l'entente, conformément au protocole de Kyoto, et de toucher les sommes qui leur sont associées.

Jusqu'à présent, Ottawa s'est entendu avec l'Ontario, la Saskatchewan, la Nouvelle-Écosse, l'Île-du-Prince-Édouard et le Yukon. En vertu du protocole de Kyoto, le Canada doit réduire d'ici 2012 ses émissions de gaz à effet de serre de 6 % par rapport aux niveaux de 1990. Ottawa s'est engagé à y investir 10 milliards de dollars.

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