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La ministre Théberge garde le cap sur Noël

Radio-Canada

La ministre de la Famille, Carole Théberge, réaffirme son intention de faire adopter avant Noël le projet de loi 124 sur la réforme des garderies, quitte à imposer le bâillon.

La ministre de la Famille, Carole Théberge, n'a pas l'intention de céder devant les pressions. Elle a réaffirmé son intention de faire adopter le projet de loi 124 sur la réforme des garderies avant Noël, quitte à imposer le bâillon.

Après avoir rencontré mardi des représentants des garderies privés, des éducatrices en milieu familial et d'un groupe de CPE, elle a continué à défendre la mise en place des bureaux de coordination. Les critiques ne font pas reculer la ministre qui présentera néanmoins certaines modifications à son projet de loi.

À la sortie de la réunion, la ministre Théberge a affirmé que les groupes rencontrés lui avaient donné leur appui, en soutenant que le projet de loi 124 répondait à leurs besoins.

Pourtant, lundi soir, une rencontre secrète entre plusieurs députés libéraux, la nouvelle directrice de cabinet de la ministre Théberge, des représentants des CPE et des éducatrices en milieu familial n'avait pas permis de faire avancer le dossier.

Un projet controversé

À l'origine, le projet de loi 124 prévoyait de retirer à quelque 884 CPE l'administration des garderies en milieu familial pour la confier à 130 bureaux de coordination. Avec les amendements, ces bureaux relèveront cependant encore des CPE, et non de fonctionnaires, comme prévu initialement.

Québec espère ainsi pouvoir économiser 50 millions de dollars. Mais selon de nombreux détracteurs, une telle mesure diminuerait la qualité des services et priverait les CPE des revenus qui proviennent des services de garde en milieu familial.

La nouvelle réglementation s'appliquerait dès 2006 aux réseaux public et privé, qui comptent au total 200 000 places.

Enquête sur Beryl Wajsman

Par ailleurs, le commissaire au lobbyisme du Québec fera enquête sur les interventions de Beryl Wajsman auprès du cabinet de la ministre de la Famille.

M. Wajsman, président de l'Institut des affaires publiques de Montréal, est intervenu auprès du cabinet de la ministre Théberge et de quelques députés afin de donner un coup de main à un ami qui souhaitait ouvrir une garderie privée. Il a même assisté à quelques réunions au cabinet de Carole Théberge.

La ministre Théberge avait nié avoir rencontré M. Wajsman à son cabinet, en mai 2004, avant de se rétracter vendredi dernier. Elle s'est justifiée en disant qu'il faisait partie d'un groupe, et qu'elle ne connaissait pas l'individu en particulier.

Après vérification, le commissaire André C. Côté a estimé qu'il y avait matière à enquêter, afin de vérifier si ces activités sont en contravention avec la Loi sur la transparence et l'éthique en matière de lobbyisme.

Le choix de l'enquêteur se fera à l'extérieur du bureau du commissaire en raison des liens entre la famille de M. Côté et celle de la ministre.

Un poids de moins sur les épaules de la ministre Théberge

Un rapport spécial du vérificateur général du Québec conclut que l'attribution d'une subvention de plus de 98 000 $ au Conseil québécois des centres de la petite enfance était conforme à la loi sur les CPE.

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