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Charest se défend

Radio-Canada

Le premier ministre affirme qu'il ne connaissait rien des activités d'Option Canada durant le référendum de 1995 et s'indigne devant les allégations du chef péquiste, qui suggère sa complicité dans l'affaire.

Le premier ministre du Québec a affirmé, lors d'une conférence de presse, mardi, qu'il ne connaissait rien de l'existence d'Option Canada, ni de ses activités durant le référendum de 1995.

Jean Charest, qui était à l'époque chef du Parti progressiste conservateur et vice-président du comité du non, a déclaré avoir appris l'existence de l'organisme en même temps que la population.

Réagissant aux révélations contenues dans Les secrets d'Option Canada, des essayistes Normand Lester et Robin Philpot, il a averti qu'il ne fallait pas prendre des allégations pour des faits prouvés et lancer des accusations par association.

Le premier ministre a dit vouloir laisser la Gendarmerie royale du Canada, la vérificatrice générale et le directeur général des élections du Québec (DGEQ) décider de la forme de l'enquête qu'ils veulent mener sur l'affaire.

M. Charest s'est par ailleurs indigné de la déclaration du chef du Parti québécois, André Boisclair, selon lesquelles le référendum a été volé. Selon lui, c'est une insulte à l'intelligence des Québécois qui ont pris part au vote.

Il s'est également dit surpris et déçu des accusations de M. Boisclair, qu'il a qualifiées de « malhonnêtes ».

Plus tôt, le chef péquiste s'en était pris au premier ministre, en lui demandant de s'expliquer et de rendre des comptes sur son travail au sein du camp fédéraliste.

« L'affiliation entre le Parti libéral du Québec et Option Canada ne fait aucun doute », a affirmé le chef péquiste, ajoutant que les libéraux ne pouvaient pas prétendre l'ignorance concernant les activités de cet organisme.

En outre, M. Boisclair a fait valoir que le PLQ avait pris la défense d'Option Canada lorsque le DGEQ voulait mener une enquête sur les activités de l'organisme, en 1997.

Le chef du Parti québécois s'est dit « choqué » des révélations contenues dans l'essai de MM. Lester et Philpot, sur les apparentes dépenses illégales du camp du non durant la campagne référendaire.

Il a réclamé la tenue par le DGEQ d'une enquête publique sur cette affaire.

Benoît Pelletier promet d'agir

Présent également à la conférence de presse, le ministre responsable des Affaires intergouvernementales canadiennes a répondu au porte-parole de l'opposition Jonathan Valois.

M. Valois avait plus tôt montré du doigt la « complicité » de Benoît Pelletier, l'accusant d'avoir ignoré les nombreuses questions posées l'an dernier par l'opposition péquiste sur les « agissements illégaux du camp du non ».

Le député de Masson avait aussi demandé au ministre de démettre de ses fonctions le délégué du Québec à Toronto, Jocelyn Beaudoin, en attendant que soit terminée l'enquête du DGEQ. M. Beaudoin était en 1995 le vice-président exécutif du Conseil de l'unité canadienne.

Le ministre a affirmé qu'il allait assumer sa responsabilité dans ce dossier et qu'il allait rencontrer Jocelyn Beaudoin dans les prochains jours pour qu'il s'explique.

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