Les libéraux mettent Harper en garde
Prenez note que cet article publié en 2006 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le porte-parole pour l'opposition officielle en matière de finances, John McCallum, prévient les conservateurs que l'opposition ne leur fera pas la vie facile sur leur promesse.
Les libéraux promettent de lutter contre la promesse des conservateurs de réduire la Taxe sur les produits et services (TPS) de 7 % à 6 % dès le prochain budget.
Mardi, le porte-parole libéral en matière de finances, John McCallum, a prévenu les conservateurs que les libéraux n'ont pas l'intention de leur faire la vie facile sur cette question. « Nous croyons que notre programme de réductions d'impôt est supérieur », a-t-il indiqué à sa sortie d'une réunion du caucus.
Pendant la campagne électorale, les libéraux ont décrié la promesse de Stephen Harper d'abaisser la TPS à 6 %, puis à 5 % d'ici cinq ans. Ils lui opposaient une série d'allégements fiscaux annoncés l'automne dernier, lors de la mise à jour économique du ministre des Finances de l'époque, Ralph Goodale.
De nombreux experts en fiscalité donnaient raison aux libéraux en jugeant leurs promesses plus équitables. Toutefois, la TPS demeure toujours une taxe très impopulaire dans la population depuis son introduction, dans les années 1980, par le gouvernement conservateur de Brian Mulroney.
Ironiquement, lors de la campagne de 1993, les libéraux de Jean Chrétien promettaient d'abolir la TPS - engagement qu'ils n'ont finalement jamais tenu.
M. McCallum refuse de dire si les libéraux iraient jusqu'à voter contre la promesse de réduction de la TPS si cela risquait de renverser le gouvernement minoritaire de Stephen Harper. « Tout dépend de ce qui sera soumis au vote », a-t-il dit.
Selon les conservateurs, la baisse de la TPS coûtera 4,5 milliards de dollars par année au Trésor public.