Harper rencontre Charest aujourd'hui à Québec
Prenez note que cet article publié en 2006 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Les garderies et le déséquilibre fiscal devraient être à l'ordre du jour de la rencontre entre les premiers ministres fédéral et québécois aujourd'hui à Québec.
Les premiers ministres du Canada et du Québec, Stephen Harper et Jean Charest, se rencontreront à nouveau aujourd'hui, à Québec.
Il s'agira de la troisième rencontre entre les deux chefs de gouvernement depuis l'arrivée au pouvoir du Parti conservateur, le 23 janvier dernier.
L'entretien privé débutera à 11 h au bureau du premier ministre du Québec. MM. Harper et Charest doivent notamment discuter de garderie. Selon le journal Le Devoir, mercredi matin, M. Harper n'aurait pas l'intention de verser de compensation au Québec pour l'annulation du programme fédéral de garderies. Avec ce programme, la province devait toucher 807 millions de dollars.
Par contre, Stephen Harper tient à discuter du déséquilibre fiscal pour laisser une plus grande marge de manoeuvre aux provinces. Il souhaite ainsi améliorer la relation Québec-Ottawa.
À Ottawa, des journalistes ont demandé à M. Harper si cette nouvelle rencontre avec le premier ministre du Québec ne risquait pas de provoquer l'envie des premiers ministres des autres provinces.
Le chef du gouvernement canadien a répondu qu'il était très important de développer une nouvelle relation entre Ottawa et le Québec et que toutes les provinces comprenaient cela.
MM. Charest et Harper s'étaient rencontrés une première fois au 24 Sussex, résidence du premier ministre fédéral à Ottawa, le 15 février.
Au sortir de la rencontre, M. Harper n'avait pas voulu faire de commentaires, mais Jean Charest avait rencontré la presse à son retour à Québec.
Il avait qualifié la rencontre de « chaleureuse, cordiale et productive ». Il avait précisé que la conversation avait porté sur les engagements électoraux des conservateurs lors de la dernière campagne électorale, la question du protocole de Kyoto, les services de garde, le déséquilibre fiscal et la place du Québec sur la scène internationale.
