Boisclair tient à son référendum
Prenez note que cet article publié en 2006 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le chef du PQ réaffirme son intention de tenir un référendum dès un prochain mandat, et maintient son refus de proposer au Canada un partenariat avec un éventuel Québec souverain.
S'il devient premier ministre du Québec, le chef du Parti québécois, André Boisclair, tiendra un référendum le plus rapidement possible dans son premier mandat.
M. Boisclair a réitéré sa position à ce sujet au cours d'un point de presse, vendredi.
Il a ajouté que le PQ ne remettait pas en question son refus de proposer une entente de partenariat avec le Canada lors d'un prochain référendum sur la souveraineté.
M. Boisclair réagissait alors aux critiques exprimées plus tôt cette semaine par l'ancien ministre péquiste Jean-François Simard, qui demandait expressément au chef du parti de renoncer à tenir un référendum lors du prochain mandat et de ramener l'idée de proposer un partenariat au Canada.
Pour M. Simard, ces deux éléments du programme du PQ constituent des « obstacles ». L'ancien ministre propose un retour aux « conditions gagnantes » de l'ancien premier ministre Lucien Bouchard.
« Je n'ai pas l'intention de me diriger dans un nouveau congrès du Parti québécois dans les prochains mois », a dit M. Boisclair, qui avait reçu l'appui de Jean-François Simard dans la course à la succession de Bernard Landry.