•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Harper financera le plan vert de Québec

Radio-Canada

Le plan fédéral de lutte aux gaz à effet de serre qui sera dévoilé cet automne fera la part belle aux demandes de Québec, qui verrait enfin la couleur des 328 millions de dollars promis sous Paul Martin, selon la Presse canadienne.

Québec serait en bonne voie d'obtenir d'Ottawa les sommes d'abord espérées sous Paul Martin pour la mise en oeuvre de son plan d'action sur les changements climatiques.

Selon ce qu'a appris la Presse canadienne (PC), le plan vert d'Ottawa, qui devrait être dévoilé cet automne par la ministre de l'Environnement Rona Ambrose, répondra à la vision et aux exigences de Québec.

Le gouvernement Charest avait décidé d'aller de l'avant avec son propre plan en juin dernier, sans garantie que les conservateurs verseraient les quelques 328 millions auquel il estimait avoir droit pour atteindre ses objectifs de réduction de gaz à effet de serre (GES).

Mais le dialogue pressant entamé il y a quelques mois par Ottawa laisse maintenant espérer au ministère de l'Environnement et à son titulaire Claude Béchard que les montants seront là, voire plus élevés que prévu.

Selon plusieurs sources gouvernementales interrogées par la PC, Stephen Harper serait déterminé à s'assurer que son futur plan vert séduira tant le gouvernement Charest que les Québécois en vue d'un éventuel scrutin.

Selon une de ces sources, proche du dossier à Québec, le ministère de l'Environnement a produit à la demande explicite d'Ottawa la liste de projets que Québec souhaiterait voir financés. Le document, consulté par la PC, comprend notamment un ensemble de demandes concernant le transport en commun et plaide en faveur d'un train à grande vitesse Québec/Montréal/Ottawa/Toronto/Windsor, afin de réduire l'engorgement sur les autoroutes.

Les promesses du gouvernement libéral précédent avaient amené Québec à estimer à près de 330 millions de dollars la somme que lui verserait Ottawa pour lutter contre les GES, mais le dossier n'avait pas débloqué en raison de frictions entre les ministères fédéral et québécois de l'Environnement. La volonté apparente du gouvernement Harper de ne pas respecter le Protocole de Kyoto avait par la suite fait craindre le pire à Québec, qui avait décidé de faire cavalier seul.

Menace sur Nord-du-Québec

Pendant ce temps s'ouvre à Québec la Commission des transports et de l'environnement sur l'impact du réchauffement climatique dans le Nord-du-Québec causé par les GES. Plusieurs groupes d'experts tels Ouranos, ArcticNet, le Centre d'études nordiques et Greenpeace seront entendus dans le cadre d'audiences publiques.

De plus, du 19 au 22 septembre, six membres de la Commission réaliseront une mission dans les localités de Kuujjuaq, Kangiqsujuaq, Salluit durant lesquelles les parlementaires rencontreront des membres de la communauté inuite.

La section Commentaires est fermée

Compte tenu de la nature délicate ou juridique de cet article, nous nous réservons le droit de fermer la section Commentaires. Nous vous invitons à consulter nos conditions d’utilisation. (Nouvelle fenêtre)

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

Chargement en cours

Infolettre Info nationale

Nouvelles, analyses, reportages : deux fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre Info nationale.