Après Monsieur, Madame
Prenez note que cet article publié en 2006 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Lisette Lapointe, la femme de l'ancien premier ministre Jacques Parizeau, se porte candidate à l'investiture de la circonscription de Crémazie.
Lisette Lapointe sera candidate à l'investiture du Parti québécois dans la circonscription montréalaise de Crémazie.
L'épouse de l'ex-premier ministre du Québec Jacques Parizeau en a fait l'annonce, en conférence de presse, aux côtés de l'ancien ministre péquiste Jean Campeau et de la députée bloquiste Maria Mourani.
« C'est Lisette Lapointe, qui se présente en politique », a-t-elle précisé, après avoir été pressée de questions sur le rôle futur de son époux. Madame Lapointe, dont le mari n'était pas auprès d'elle au moment de l'annonce, se défend de vouloir être les yeux et les oreilles de ce dernier dans un futur caucus péquiste.
Elle a cependant précisé qu'il appuyait sans réserve sa décision de faire le saut en politique. Elle n'exclut pas à l'occasion de lui demander conseil.
Madame Lapointe est persuadée de pouvoir reprendre aux libéraux la circonscription que ces derniers avaient remportée en 2003 avec 44 % des voix.
Elle a rappelé ses racines montréalaises et entend faire tant du décrochage scolaire que du logement, de la pauvreté et de la sécurité les priorités d'un futur mandat dans Crémazie.
Lisette Lapointe a remercié André Boisclair de l'avoir invitée à se joindre à son équipe de candidats et vanté chaudement les qualités de ce dernier. Elle est en outre convaincue qu'il avait un échéancier bien établi en vue de la tenue d'un éventuel référendum.
« Je pense que les Québécois se rendent compte de plus en plus qu'on est passé à côté de quelque chose de beau [ en 1995] », a-t-elle répondu, lorsqu'interrogée sur l'occasion de tenir un nouveau référendum.
Militante souverainiste de longue date, Lisette Lapointe, 63 ans, avait ouvertement appuyé André Boisclair lors de la course à la direction du parti l'an dernier.
La circonscription électorale de Crémazie a été détenue de 1976 à 1985 par le Parti québécois, avant de passer entre les mains des libéraux pour être reprise par les souverainistes en 1994. Perdue par ces derniers en 2003, elle est représentée depuis par la libérale Michèle Lamquin-Éthier.