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Climat d'affrontement aux Communes

Radio-Canada

Pendant que le Bloc demande le remboursement des sommes versées au Parti libéral du Canada par Groupaction, le gouvernement continue de qualifier les propos de Jean Brault « d'allégations ».

Le climat à la Chambre des communes, à Ottawa, n'a pas tardé à se réchauffer, jeudi, à la suite de la levée partielle de l'interdit de publication du témoignage du président de Groupaction, Jean Brault, devant la commission Gomery.

En l'absence du premier ministre Paul Martin et du chef de l'opposition Stephen Harper, à Rome pour les funérailles de Jean-Paul II, le leader parlementaire du Bloc québécois, Michel Gauthier, a réclamé, d'entrée de jeu, le remboursement des 1,2 million de dollars versés au Parti libéral du Canada par Groupaction.

M. Gauthier a exprimé son indignation quant à l'implication de membres des hautes instances du PLC dans un financement occulte du parti.

Le ministre fédéral des Travaux publics, Scott Brison, a répondu qu'il serait préférable pour toutes les parties concernées d'attendre le rapport du commissaire Gomery.

Lapierre juge la situation sérieuse

En point de presse, le ministre fédéral des Transports, Jean Lapierre, a qualifié le contenu dévoilé du témoignage du président de Groupaction, Jean Brault, de « sérieux ». Selon lui, il s'agit toutefois « d'allégations », jusqu'à preuve du contraire.

Il a réitéré que les montants d'argent évoqués au cours du témoignage de M. Brault « ne figurent pas dans les rapports financiers du parti. »

Il a cependant confirmé qu'un employé du cabinet de la ministre Liza Frulla, John Welch, qui aurait obtenu un emploi fictif chez Groupaction, a été suspendu de ses fonctions, à sa demande.

Duceppe en mode attaque

Pour sa part, le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a accusé les libéraux d'avoir voulu « acheter les votes des Québécois » et a affirmé que la population réagissait déjà négativement à tout ce qui est ressorti des témoignages à la commission Gomery.

M. Duceppe a rappelé que le Parti libéral n'avait pas contredit les propos de Jean Brault devant la commission, même s'il les a qualifiés « d'allégations ».

Le chef du Bloc a ajouté que le Parti libéral ne méritait plus de gouverner, tout en reconnaissant que son parti n'avait pas « les moyens de le renverser seul ».

Au sujet des soupçons qui pèsent sur le Bloc québécois, à la suite des révélations d'un employé de Groupaction, Alain Renaud, Gilles Duceppe a fait écho aux propos du juge Gomery lui-même, qui affirmait ne détenir aucune preuve incriminante contre le Bloc.

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