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Des remous jusqu'à Rome

Radio-Canada

Tant le Parti libéral du Québec que le Parti québécois se défendent d'avoir reçu des contributions politiques illégales de Groupaction.

En plus de verser 1,2 million de dollars au Parti libéral du Canada, Groupaction aurait également versé entre 100 000 $ et 150 000 $ à la caisse du Parti québécois, et 50 000 $ à celle du Parti libéral du Québec.

C'est ce qui ressort du témoignage de Jean Brault devant la commission d'enquête sur les commandites.

Le président de la commission, le juge John Gomery, a levé jeudi l'interdit qui pesait sur la plus grande partie du témoignage de 6 jours du président de Groupaction.

À Rome, où il se trouve pour les funérailles de Jean-Paul II, le premier ministre du Québec, Jean Charest, a déclaré que son parti n'avait rien à se reprocher.

« On a vérifié les informations qu'on a entendues, (...) je n'ai aucun reproche à formuler à mon parti, je pense que les gens ont travaillé correctement », a affirmé M. Charest.

Le premier ministre a rappelé qu'au Québec, les lois avaient été changées il y a longtemps « pour s'assurer qu'on fait les choses correctement », avant d'ajouter qu'il n'avait aucune indication que des sommes provenant des commandites aient abouti au PLQ.

Pour sa part, le ministre des Affaires intergouvernementales canadiennes, Benoît Pelletier, s'est dit déçu que le scandale des commandites se retrouve transposé de la scène fédérale à la scène québécoise.

M. Pelletier a déclaré qu'un examen des rapports de financement du Parti libéral du Québec n'avait rien révélé d'anormal.

En tournée en Estrie, le chef du Parti québécois, Bernard Landry, a répété ses propos de la veille selon lesquel le PQ n'avait reçu en tout que 800 $ de Jean Brault et que, « comme n'importe quel citoyen, il avait le droit de le faire ».

Deux députés péquistes, Jonathan Valois et Stéphane Bédard, ont aussi réagi aux propos de Jean Brault.

« Ces gens ont tenté de nous infiltrer, a déclaré M. Bédard, qui a ajouté que la conclusion de tout cela, c'est qu'ils (Groupaction) n'avaient pas obtenu de contrat ni avec la SAQ ni avec le gouvernement du Québec, pendant que le Parti québécois était au pouvoir. »

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