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Commandites: Landry défend l'intégrité du PQ

Radio-Canada

Bernard Landry réitère que le Parti québécois remboursera les 20 000 $ à 30 000 $ retracés dans ses comptes qui proviendraient des employés de Groupaction, l'agence de Jean Brault.

Le chef du Parti québécois (PQ), Bernard Landry, a voulu rassurer ses militants à la suite des témoignages embarrassants entendus à la commission Gomery cette semaine.

En tournée dans les congrès régionaux du parti, il a professé l'intégrité du PQ et a accusé le Parti libéral du Canada (PLC) de projeter sur le PQ son « méfait odieux ».

Il a visé tout particulièrement Jean Lapierre, lieutenant québécois du PLC, qui a attaqué vigoureusement le PQ cette semaine.

« Jean Lapierre n'a aucune crédibilité en cette matière, a-t-il dit. [Les libéraux] sont la source de ce grand scandale. Ils sont tellement empêtrés avec qu'ils voudraient le refiler à d'autres. Mais les gens ne sont pas fous. [...] Le Parti libéral du Canada s'est déshonoré au Québec comme ailleurs. »

Devant une centaine de militants à Montréal, le chef péquiste a par ailleurs répété que son parti remboursera les dizaines de milliers de dollars reçus de Groupaction. Le PQ a retracé dans ses comptes de 20 000 $ à 30 000 $ qui proviendraient d'employés de la firme.

Selon M. Landry, il n'y avait aucun moyen de savoir si ces dons étaient réglementaires puisqu'ils ont été versés sous forme de chèques personnels. En vertu de la Loi québécoise sur le financement des partis politiques, seuls les individus peuvent effectuer des contributions politiques à même leurs biens propres.

Bernard Landry a reconnu que cette loi, n'étant pas parfaite, avait pu être violée. Selon lui, il faudrait d'ailleurs la modifier pour encadrer les dons des compagnies.

Tentative de remboursement

Alain Renaud, un ancien employé de Groupaction, a affirmé vendredi devant la commission d'enquête sur le programme fédéral des commandites que Jean Brault, l'ancien président de Groupaction, lui avait demandé de le mettre en contact avec des gens du PQ.

Plus tôt cette semaine, Jean Brault a lui-même déclaré avoir versé au PQ 50 000 $ par année, pendant deux à trois ans.

Selon M. Brault, c'est la directrice du financement du PQ, Ginette Boivin, qui lui a suggéré de contourner la loi sur le financement des partis politiques en demandant à ses employés de verser des contributions, appelées à leur être remboursées par la suite.

Ces contributions auraient été faites dans le but d'obtenir des contrats de la Société des alcools du Québec. Entre 1997 et 2000, Télé-Québec a aussi accordé deux contrats à Groupaction.

Après ces révélations, le PQ a annoncé qu'il rembourserait les contributions provenant de la firme de communications. Dans une lettre envoyée au juge John Gomery, le PQ a demandé les noms des actionnaires et employés de Groupaction depuis 1994, afin de pouvoir les rembourser. Le juge Gomery a aussitôt rejeté la requête, affirmant que cela ne faisait pas partie de son mandat.

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