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Élections précipitées: le Bloc se donne jusqu'à mardi

Radio-Canada

Le Bloc québécois décidera d'ici mardi s'il déposera à la Chambre des communes une motion de censure pour faire tomber le gouvernement de Paul Martin.

Le Bloc québécois décidera d'ici 48 heures s'il déposera cette semaine une motion de censure à la Chambre des communes contre le gouvernement libéral. Si une telle motion était adoptée par les autres partis d'opposition, le gouvernement de Paul Martin tomberait, et le Canada se lancerait dans des élections.

Dimanche, Gilles Duceppe a une fois de plus mis en doute la légitimité du gouvernement à la suite des dernières révélations-chocs devant la Commission Gomery.

« On sait que les Québécois considèrent très largement que le Parti libéral n'a plus la légitimité morale, ni l'autorité morale pour diriger le Canada, et notre système démocratique repose sur la légitimité morale. Est-ce la même situation dans le reste du Canada? C'est ça qui n'est pas clair », a-t-il dit devant une centaine de militants réunis à Blainville.

Le chef bloquiste se dit prêt à lancer son parti en campagne électorale. Mais avant de présenter une motion de censure à la Chambre des communes, le Bloc veut s'assurer du soutien du Parti conservateur. « Il est clair que nous seuls ne sommes pas majoritaires en Chambre. Nous devons donc considérer les autres partis », a déclaré M. Duceppe sur les ondes de CTV.

Samedi, le chef du Parti conservateur a refusé de se prononcer sur cette question, alors qu'il participait à une manifestation des opposants au mariage gai, à Ottawa.

Il a tout de même profité de l'occasion pour décocher quelques flèches à l'endroit du gouvernement libéral. « La corruption n'est pas une valeur canadienne. Le mariage est une valeur canadienne », a-t-il dit sous une pluie d'applaudissements.

La veille, son porte-parole Dimitri Soudas a affirmé que M. Harper sillonnerait le Canada pour prendre le pouls de la population sur la possibilité de déclencher des élections.

Quant au premier ministre Martin, il s'est fait discret ces derniers jours.

La Mauricie furieuse

Les révélations de la commission Gomery ont mis en colère des citoyens de Saint-Maurice, l'ancienne circonscription de Jean Chrétien. Un résident fait circuler une pétition réclamant que le PLC restitue aux contribuables l'argent perçu illégalement dans le cadre du programme des commandites.

Vendredi, de nouveaux témoignages à la commission Gomery ont corroboré le lien entre les contributions financières au Parti libéral du Canada (PLC), l'entourage de l'ancien premier ministre Jean Chrétien et l'octroi de contrats de commandites.

Alain Renaud, qui a gagné 1 million de dollars comme courtier pour Groupaction auprès du gouvernement fédéral, a soutenu que le maintien de relations avec le PLC était la meilleure façon d'obtenir des contrats du gouvernement.

Il a affirmé que Jean Brault, l'ex-président de Groupaction, a donné 50 000 $ en 1993 pour la campagne électorale de Jean Chrétien.

M. Renaud a également mis en cause des proches de Jean Chrétien, notamment son ami Jacques Corriveau, militant libéral, et son chef de cabinet, Jean Pelletier.

M. Chrétien a toujours nié toute implication directe dans le scandale des commandites.

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