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Harper commence à parler d'élections

Radio-Canada

Alors que des sondages placent son parti en avance dans l'électorat, le chef conservateur estime qu'il faut laisser le temps aux Canadiens de l'extérieur du Québec de réaliser toute l'implication du Parti libéral dans l'affaire des commandites.

Les Canadiens doivent s'attendre à aller aux urnes avant longtemps.

C'est ce qu'il faut déduire des propos tenus mardi matin par le chef du Parti conservateur Stephen Harper.

Le chef conservateur a dit qu'il voulait laisser encore un peu de temps aux électeurs, particulièrement ceux qui habitent à l'extérieur du Québec, pour qu'ils mesurent toute l'implication du Parti libéral dans l'affaire des commandites. Cela, sans toutefois attendre nécessairement le dépôt du rapport de la commission Gomery.

Le chef conservateur réfute d'avance les attaques des libéraux qui lui enjoignent d'attendre le rapport Gomery avant de faire tomber le gouvernement. Il rappelle que Paul Martin a déclenché des élections l'année dernière avant que la population n'ait pu entendre un seul témoignage de la commission Gomery.

M. Harper a ajouté que son parti n'avait encore pris aucune décision et qu'il voulait continuer de consulter la population avant de mettre en branle le processus qui mènerait à la chute du gouvernement Martin.

Le PC en avance dans les sondages

Selon un sondage national de la maison Ipsos-Reid publié dans le Globe and Mail mardi matin, le scandale des commandites coûte très cher au Parti libéral du Canada.

En effet, si des élections avaient lieu maintenant, les conservateurs dirigés par Stephen Harper obtiendraient 30 % des voix contre 27 % pour le PLC.

Le Nouveau Parti démocratique, pour sa part, récolterait 19 % des suffrages contre 12 % pour le Bloc québécois.

Selon les analystes, les libéraux fédéraux n'avaient jamais été aussi impopulaires dans les sondages depuis 1989, quand John Turner était chef du parti.

Affaiblis en Ontario et balayés au Québec

En Ontario, le sondage de la maison Ipsos-Reid n'accorde qu'une mince avance aux Parti libéral du Canada qui récolte 34 % des intentions de vote contre 32 % pour le Parti conservateur. Au Québec, les libéraux fédéraux sont littéralement balayés par le Bloc québécois qui détient 48 % des voix contre 18 % pour le PLC.

Les Canadiens opposés aux élections hâtives

Faits à noter dans ce sondage, 87 % des personnes sondées se sont prononcées contre le déclenchement d'élections hâtives au Canada, préférant la fin des témoignages et des travaux de la Commission d'enquête sur le programme de commandites et les activités publicitaires. Par ailleurs, 52 % des répondants ont déclaré que le gouvernement libéral actuel avait malgré tout l'autorité morale pour gouverner.

Ce sondage a été réalisé par la firme Ipsos-Reid pour le compte du Globe and Mail et du réseau de télévision CTV du 8 au 10 avril. L'enquête a été menée auprès de 1000 personnes. La marge d'erreur de ce sondage est de 3,1 %, 19 fois sur 20.

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