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Kilgour ne garantit pas son appui à Martin

Radio-Canada

Bien qu'il se dise ravi de la décision présumée de Paul Martin d'envoyer des militaires canadiens au Darfour, l'ex-député libéral refuse de s'engager à soutenir son gouvernement en cas de vote de défiance aux Communes.

L'ex-libéral David Kilgour se réjouit de l'intention du premier ministre Paul Martin d'intervenir dans la région soudanaise du Darfour, mais ne garantit pas pour autant son appui au gouvernement libéral en cas de vote de défiance à la Chambre des communes.

Dimanche, des sources ont indiqué que le gouvernement fédéral était sur le point d'annoncer l'envoi de 150 militaires canadiens ainsi que du matériel militaire pour aider l'Union africaine et une mission des Nations unies à maintenir la paix au Darfour, en proie à la guerre civile depuis deux ans. Le gouvernement de Paul Martin pourrait également décider d'augmenter l'aide humanitaire de 20 millions de dollars qu'il a déjà promis pour cette région.

De retour d'Égypte, M. Kilgour a affirmé dimanche qu'il n'était pas chaud à l'idée d'envoyer des soldats canadiens dans une zone dangereuse. « Je ne veux pas voir de soldat canadien tué, a-t-il dit sur les ondes du réseau de télévision CTV. Mais le Canada doit défendre certains principes sur la scène internationale. »

Bien qu'il se dise ravi de la décision présumée de M. Martin d'intervenir au Darfour, il a cependant refusé de s'engager à soutenir le gouvernement libéral si un vote de défiance était tenu à la Chambre des communes. « Je verrai en temps et lieu », a-t-il dit.

M. Kilgour est un ancien ministre de Jean Chrétien, qui a été forcé de quitter le devant de la scène politique fédérale à l'arrivée de Paul Martin à la tête du gouvernement.

Le mois dernier, il a quitté le Parti libéral pour siéger comme indépendant. Il a invoqué les problèmes économiques rencontrés dans l'ouest du pays à la suite de la crise de la vache folle, et le manque de crédibilité du gouvernement consécutif au scandale des commandites.

Le conflit au Darfour entre le gouvernement de Khartoum, appuyé par les milices janjawids, et les mouvements rebelles du Darfour, a fait plus de 300 000 morts depuis 2 ans, essentiellement parmi la population.

L'ONU estime à près de 2 millions le nombre de personnes déplacées, réfugiées dans les pays voisins du Soudan.

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