Manne fédérale pour l'industrie du vêtement
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le gouvernement fédéral débloque 3,4 millions de dollars pour soutenir la formation de la main-d'oeuvre dans l'industrie de la mode au Québec.
La secrétaire parlementaire du ministère du Développement social, Eleni Bakopanos, en a fait l'annonce lors du Salon national de la technologie du vêtement, dimanche, à Montréal.
Le gouvernement fédéral espère ainsi améliorer la compétitivité du Canada dans ce secteur d'activités, en difficulté depuis l'abolition des quotas dans le textile.
La députée d'Ahuntsic croit que l'industrie doit se tourner vers de nouveaux marchés.
Selon Mme Bakopanos, plusieurs entreprises de sa circonscription ont de la difficulté à recruter des employés pour les machines de haute technologie.
Ottawa va donc financer trois projets, notamment pour informer les jeunes sur les carrières dans l'industrie du vêtement et pour améliorer la formation des gestionnaires. Ces projets seront administrés par le Conseil des ressources humaines de l'industrie du vêtement, qui regroupe des entrepreneurs, ainsi que des représentants syndicaux et du milieu de l'éducation.
« C'est une industrie qui se restructure et qui, au cours des trois à cinq prochaines années, va se réinventer totalement. Mais avant, il faut qu'elle révise ses méthodes et cadres de fonctionnement », a fait valoir Jean Rivard, directeur exécutif de l'organisation.
Récemment, le Conseil des ressources humaines de l'industrie du vêtement a rendu publique une étude qui conclut que 30 000 emplois sont menacés de disparaître au pays en raison de l'abolition des quotas à l'importation.