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Gilles Duceppe est en réflexion

Radio-Canada

Réagissant à la démission de Bernard Landry, le chef du Bloc québécois dit vouloir prendre tout le temps qu'il faudra avant de décider de faire ou non le saut dans l'arène politique québécoise.

Gilles Duceppe veut être certain que sa décision de briguer ou non la succession de Bernard Landry sera la bonne. C'est pourquoi le chef du Bloc québécois a indiqué en point de presse, lundi, à Ottawa qu'il prendrait tout le temps nécessaire avant d'annoncer sa décision.

S'adressant aux médias pour la première fois depuis l'annonce de M. Landry, samedi soir, M. Duceppe a expliqué qu'il veut prendre en compte tous les éléments de la question, notamment son engagement à diriger les troupes du Bloc aux prochaines élections fédérales. Il rappelle que techniquement, des élections fédérales pourraient encore être déclenchées dès cet été, si les projets de loi C-43 et C-48 sur le budget sont défaits en comité.

Au cours de sa réflexion, Gilles Duceppe veut déterminer où, d'Ottawa ou de Québec, il peut le mieux travailler à la réalisation de l'indépendance du Québec.

Interrogé sur les circonstances du départ de Bernard Landry, le chef du Bloc dit croire que le Parti québécois est un parti « gouvernable », même s'il s'agit d'une formation portée sur les débats et qui n'est pas facile.

Favori dans les sondages pour succéder à Bernard Landry, Gilles Duceppe croit malgré tout qu'il serait irresponsable de sa part d'écarter l'éventualité d'un passage sur la scène québécoise. Mais il insiste sur le fait que ce n'est pas là une décision qu'on prend à la légère et c'est pourquoi il veut se donner le temps de réfléchir.

Les bloquistes s'inquiètent, les libéraux se réjouissent

Une majorité de députés du Bloc québécois espèrent convaincre M. Duceppe de tourner le dos au chant des sirènes qui le pressent de poser sa candidature au leadership du PQ.

Ils estiment que le départ de M. Duceppe pourrait compliquer les choses pour le Bloc, qui semble promis à obtenir un nombre record de circonscriptions à quelques mois d'une élection générale au fédéral.

Ils s'inquiètent également des conséquences de son départ pour la cause souverainiste.

« J'aime mieux qu'on demeure un maillon fort pour la souveraineté et je vais essayer de le convaincre de ne pas y aller », a fait valoir le député d'Hochelaga, Réal Ménard.

De leur côté, les libéraux souhaitent ardemment le départ de M. Duceppe, tou en affichant publiquement un certain détachement. « Le Bloc, c'est peut-être confortable, mais il ne mène rien. Et j'imagine que l'opportunité se présentant, il voudra faire la différence dans la société québécoise », a déclaré le lieutenant politique de Paul Martin au Québec, Jean Lapierre.

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