PQ: Louise Harel devient chef intérimaire
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Les députés du Parti québécois désignent la députée d'Hochelaga-Maisonneuve, Louise Harel, comme chef intérimaire de l'aile parlementaire de l'opposition.
Louise Harel a été désignée chef intérimaire de l'aile parlementaire du Parti québécois.
La député d'Hochelaga-Maisonneuve a obtenu l'appui de deux tiers des 45 députés péquistes, lors d'un vote secret tenu au cours d'une réunion, lundi.
Cette nomination était nécessaire à la suite de la démission-surprise de Bernard Landry de son poste de chef du PQ et de député de Verchères, samedi. Elle survient alors qu'il ne reste qu'environ deux semaines de travaux parlementaires avant la suspension des travaux de l'Assemblée nationale pour les vacances d'été.
Lors d'une brève rencontre avec les médias à la suite de sa nomination, Mme Harel a affirmé qu'elle se préparait à une fin de session parlementaire « formidable ».
Sa tâche principale sera de maintenir l'unité dans la troupe des députés péquistes.
Mme Harel estime en effet que son parti sera jugé au cours des prochaines semaines, voire des prochains mois, sur la capacité de ses députés à rester solidaires.
Elle a tenu à rappeler aux Québécois que le programme de son parti était un programme de pays.
Mme Harel et la leader péquiste en chambre, Diane Lemieux, ont toutes les deux promis de demeurer neutres dans la course à la direction du parti qui s'amorce au sein du PQ.
La course à la direction
La nouvelle chef de l'opposition par interim a dit espérer que cette campagne à la direction permettrait de favoriser le recrutement de nouveaux membres, « pour que le plus grand nombre » contribue au choix d'un nouveau chef.
Mais c'est le nouvel exécutif national du parti, dirigé par Monique Richard, qui fixera la date du congrès pour la succession de Bernard Landry, ainsi que ses modalités de fonctionnement.
Dimanche, au lendemain de la démission surprise du chef du PQ, Pauline Marois a confirmé sa candidature à la succession de M. Landry.
L'autre candidat possible, François Legault, a indiqué pour sa part qu'il était encore trop tôt pour aborder cette question. D'autres députés y songeraient également, notamment le député de Mercier, Daniel Turp.
Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, est également pressenti pour succéder à M. Landry.
M. Duceppe a indiqué lundi qu'il prendrait le temps nécessaire pour faire son choix.