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Boisclair et l'UPA ne s'entendent pas

Radio-Canada

Devant les critiques du président de l'Union des producteurs agricoles, le candidat à la direction du Parti québécois reconnaît un conflit de valeurs quant à l'application du principe du développement durable.

Au lendemain du débat des candidats à la direction du Parti québécois sur le développement durable, André Boisclair reconnaît qu'il existe un conflit de valeurs entre lui et l'Union des producteurs agricoles (UPA).

« Je pense que ce conflit est à l'image de celui qui existe lorsqu'on veut faire vivre l'idée du développement durable », estime-t-il.

En matinée, le président de l'UPA, Laurent Pellerin, a affirmé que le passage d'André Boisclair au ministère de l'Environnement avait été désastreux pour les agriculteurs.

« Le décodage qu'on faisait à cette époque, c'est quelqu'un qui se faisait du capital politique sur une belle cause environnementale, estime-t-il. Je pense qu'en région, cela s'est retourné contre son parti et contre lui-même. » Il croit que si M. Boisclair a l'ambition d'être premier ministre, il devra bâtir une grande réconciliation avec les producteurs agricoles.

Loin de faire son mea culpa, M. Boisclair demande plutôt aux agriculteurs d'agir pour rendre leurs activités moins polluantes. « Au Québec, il faut faire des efforts importants de dépollution de nos rivières, et prendre acte [du fait] que, dans certaines régions, les nappes phréatiques sont menacées », estime le candidat à la direction du PQ.

Legendre en rajoute

Lors du débat de mercredi soir, le candidat Richard Legendre s'est attaqué au bilan de M. Boisclair comme ministre de l'Environnement. Il a accusé son adversaire de s'être mis à dos toute la classe agricole, notamment lorsqu'il a décrété un moratoire sur les nouvelles porcheries.

Jeudi matin, M. Legendre a poursuivi sur sa lancée, lorsqu'il rencontrait des cultivateurs et membres de l'UPA de la Montérégie, à Saint-Hyacinthe. Il a défendu l'idée d'une aide accrue aux producteurs agricoles pour faire face aux contraintes environnementales.

Se présentant comme un petit-fils d'agriculteur, M. Legendre a tenu à souligner l'importance de l'industrie agricole pour l'indépendance alimentaire du Québec. « Ce sont les producteurs agricoles qui font en sorte que le Québec se nourrit, a-t-il dit. On boit et on mange ce qu'ils produisent. Quand on est dans un milieu urbain, des fois, on l'oublie. »

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