Louis Bernard critique le gouvernement

Le candidat à la direction du Parti québécois et ancien haut fonctionnaire déplore la stratégie adoptée par le gouvernement Charest dans les négociations avec le secteur public.

Louis Bernard, candidat à la direction du Parti québécois et ancien haut fonctionnaire, estime que l'impasse dans les négociations au secteur public est « l'aboutissement d'une mauvaise stratégie » de la part du gouvernement du Québec.

Lors de son passage au Club de golf du mont Orford, dans les Cantons-de-l'Est, M. Bernard a déploré la stratégie adoptée par le gouvernement Charest. Il estime notamment que « l'équité salariale n'a rien à faire avec le reste des négociations ».

M. Bernard pense aussi que l'écart existant entre les salaires dans la fonction publique et ceux offerts par le secteur privé doit cesser de se creuser. Selon lui, les objectifs de chacune des deux parties devraient normalement leur permettre de s'entendre. « Les employeurs n'ont qu'un mot à la bouche, c'est "productivité", alors que les travailleurs ne pensent qu'à leur salaire. »

M. Bernard a tout de même reconnu que le PQ n'avait pas toujours donné l'exemple en matière de négociations avec le secteur public, faisant référence à l'année 1982. « Mais on était dans une récession en 82 », a-t-il ajouté.

Une soixantaine de militants péquistes ont assisté à un brunch au Club de golf du mont Orford, dimanche, organisé au profit du PQ.

À cette occasion, André Boisclair et Pauline Marois, deux autres candidats à la direction du PQ, se sont prononcés contre le projet de développement immobilier de la station mont Orford.

Richard Legendre, également candidat à la direction du PQ, a pour sa part montré une certaine ouverture à l'égard de ce projet.