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Négos: les enseignants quittent la table

Radio-Canada

Invoquant l'inflexibilité de Québec, la présidente de la FSE, Johanne Fortier, annonce son retrait des négociations. Le ministre Jean-Marc Fournier refuse de parler de rupture des pourparlers.

Rien ne va plus dans les négociations entre Québec et les syndicats représentant 90 000 enseignants des commissions scolaires.

Invoquant l'immobilisme et l'inflexibilité du gouvernement, la présidente de la Fédération des syndicats d'enseignants (FSE), Johanne Fortier, a annoncé que les syndicats avaient décidé de se retirer de la table des négociations avec Québec.

Mercredi dernier, la Fédération a présenté une proposition plancher au ministre de l'Éducation, Jean-Marc Fournier, qui aurait refusé de faire des concessions, selon Mme Fortier.

Elle maintient que les syndicats ont fait des concessions sur les frais d'arbitrages et la question du nombre d'élèves par classe dans les premiers niveaux du primaire. Mais le gouvernement, dit-elle, en demande encore plus.

Selon elle, Québec veut faire payer par les enseignants, à même leurs conditions de travail, les améliorations à apporter aux services aux enfants en difficulté, question qui est au centre des négociations avec le gouvernement.

« Ce gouvernement, a dit Mme Fortier, a raté une très belle occasion de démontrer sa capacité de s'entendre avec un groupe important de la fonction publique et une belle occasion d'assainir un climat déjà lourd dans les écoles. »

La FSE va donc tenir des assemblées dans l'ensemble du Québec, pour demander aux enseignants de rejeter la dernière proposition patronale et pour convenir d'un plan de relance de la négociation. En outre, Mme Fortier estime que les concessions déjà faites ne tiennent plus.

Simple pause?

Réagissant à la décision de la FSE de se retirer de la table de négociations, M. Fournier a déclaré qu'il refusait de voir dans ce geste une rupture des négociations, préférant y voir une simple pause.

« Ma porte est toujours ouverte », a dit le ministre, qui se demande si des éléments radicaux au sein de la Fédération ne sont pas responsables du retrait des syndicats.

M. Fournier a brandi une menace à peine voilée devant les syndicats. Il affirme que la somme de 100 millions de dollars, prévue pour les améliorations des services aux enfants en difficulté, pourrait aller à d'autres besoins.

« Nous devons avoir une entente prochaine pour affecter l'argent aux élèves en difficulté », a-t-il prévenu.

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