Le smog de plus en plus meurtrier au pays
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Selon une étude canadienne, la pollution atmosphérique combinée à la chaleur tue chaque année un nombre croissant de personnes dans les grandes villes du pays, où le smog se fait de plus en plus persistant.
Alors que la période des canicules s'amorce au pays, une étude canadienne révèle que la pollution atmosphérique, combinée à la chaleur extrême, fait chaque année de plus en plus de morts au Canada.
Selon les chercheurs du gouvernement fédéral et de l'Université McMaster de Hamilton, le smog tue actuellement plus de 800 personnes par an à Toronto et autant à Montréal. Selon les auteurs de l'étude, ces statistiques sont à la hausse au pays.
Il est plus que temps d'agir, selon les chercheurs
Les chercheurs pressent d'ailleurs les gouvernements de prendre des mesures draconiennes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
À Toronto, le médecin hygiéniste en chef de la métropole, David McKeown, demande pour sa part à Ottawa de mettre sur pied un système national d'alerte à la chaleur. La ville de Toronto, régulièrement aux prises avec des vagues de smog, dispose déjà d'un système semblable depuis 2000.
Dans cette étude, les chercheurs du gouvernement fédéral et de l'Université McMaster de Hamilton ont compilé le nombre de décès prématurés dus à la chaleur, au froid ainsi qu'au smog dans les villes de Montréal, Toronto, Windsor et Ottawa.
Ses auteurs suggèrent fortement à Ottawa d'imposer des mesures obligatoires plutôt que volontaires pour atteindre les objectifs de réduction des gaz à effet de serre du protocole de Kyoto.