Harper veut s'attaquer aux listes d'attente
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Tout en précisant qu'il ne veut pas ouvrir la porte à un système privé parallèle, le chef conservateur promet une garantie sur les délais d'attente pour consulter un médecin. Jack Layton dit qu'il ne le croit pas.
Le chef conservateur a profité de son passage au Manitoba, vendredi matin, pour promettre une garantie sur les délais d'attente médicalement acceptables pour les patients et souligner qu'il n'est pas en faveur d'un système de santé privé parallèle.
Stephen Harper estime, en effet, que les temps d'attente pour l'accès aux médecins spécialistes doivent impérativement être réduits, quitte à permettre à un malade d'aller se faire soigner dans une autre province si le traitement n'est pas disponible dans sa région.
Cette solution, selon M. Harper, permettrait à un gouvernement conservateur de réformer la santé sans pour autant remettre le réseau public en question et sans avoir à investir des milliards de dollars supplémentaires qui, toujours selon lui, ne serviraient à rien.
Le chef conservateur affirme que le prochain gouvernement n'aura pas le choix d'agir, à la suite du jugement de la Cour suprême dans l'affaire Chaoulli au Québec, qui ouvre la porte au paiement des coûts des soins de santé en ayant recours à des assurances privées.
Il promet que s'il devient premier ministre, son premier geste en santé sera de réunir les provinces pour réduire le temps d'attente pour les patients. M. Harper croit que le futur gouvernement a une obligation de résultat sur cet enjeu.
« La réalité, c'est que nous sommes confrontés à de possibles pénalités de la part du système judiciaire », soutient M. Harper.
Jack Layton n'y croit pas
En tournée en Saskatchewan, le chef du NPD Jack Layton a dit ne pas croire en l'engagement de Stephen Harper envers le système public de santé au pays.
Jack Layton estime que le chef du Parti conservateur, tout comme Paul Martin, veut ouvrir la porte au privé dans le système de santé.