Martin promet de bannir les armes de poing
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
En campagne à Toronto, frappée par une vague de morts par balles, le chef libéral s'engage à consacrer 325 millions de dollars, en cinq ans, au renforcement du contrôle des armes à feu.
S'il est reporté au pouvoir le 23 janvier, Paul Martin promet de renforcer le contrôle des armes à feu en bannissant les armes de poing.
Le chef libéral a fait cette promesse à Toronto, qui connaît depuis le début de l'année une vague de violence impliquant des armes à feu.
Le plan mis de l'avant par Paul Martin comporte cinq points. Il s'engage à:
En tout, les mesures annoncées par le chef libéral coûteront au gouvernement 325 millions de dollars au cours des cinq prochaines années.
M. Martin se trouvait jeudi matin dans un des quartiers les plus violents de Toronto. Il a indiqué qu'on observe actuellement dans certaines villes au pays une augmentation des crimes violents impliquant des armes de poing.
Les autres chefs réagissent
Le chef conservateur Stephen Harper a accusé les libéraux d'avoir laissé le problème des armes à feu s'aggraver au pays.
Selon lui, les crimes liés aux armes à feu sont hors de contrôle au Canada et cette situation est attribuable aux libéraux, qui n'auraient rien fait pour remédier à la situation.
Il a rappelé que son parti a toujours été en faveur d'un contrôle accru des armes à feu.
Pour sa part, le chef du Bloc, Gilles Duceppe, a accueilli favorablement l'annonce de Paul Martin.
« Je ne suis pas chasseur, mais je n'ai vu personne partir à la chasse avec des armes de poing », a commenté M. Duceppe.
« Ça va dans le bon sens, je suis d'accord avec ça », a-t-il dit.
Le chef du Nouveau Parti démocratique, Jack Layton, a réagi avant l'annonce faite par Paul Martin, disant attendre de « l'action » de la part des libéraux.
« Depuis 12 ans, aucune action vis-à-vis les armes à feu qui ont traversé la frontière » canado-américaine n'a été prise, a-t-il déploré.