Jack Layton accuse
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
En Saskatchewan, le chef néo-démocrate a accusé Paul Martin, Stephen Harper, Ralph Klein, Gordon Campbell et Jean Charest de vouloir ouvrir les portes du système de santé du Canada à ceux qu'il appelle « les profiteurs ».
Jack Layton accuse ses adversaires et des premiers ministres provinciaux de vouloir livrer le système public d'assurance-maladie au secteur privé.
Faisant campagne en Saskatchewan, berceau du régime public canadien d'assurance-maladie, le chef néo-démocrate a défendu le régime, en plus de promettre de le protéger au Parlement.
M. Layton a directement accusé les libéraux de Paul Martin et les conservateurs de Stephen Harper de vouloir livrer le régime public au secteur privé.
« Ne vous faites surtout pas d'illusions, a-t-il déclaré. Le régime d'assurance-maladie est saboté par des gens qui prétendent vouloir le protéger. Paul Martin, [le premier ministre conservateur albertain] Ralph Klein, Stephen Harper, [le premier ministre libéral du Québec] Jean Charest et [le premier ministre libéral de la Colombie-Britannique] Gordon Campbell sont tous sur la même longueur d'ondes. Ils veulent ouvrir les portes du système de santé du Canada aux profiteurs. »
Le chef néo-démocrate a du même souffle dévoilé un plan en quatre points pour défendre le système public de santé au parlement. Il se propose:
Rappelant que le régime public d'assurance-maladie a été fondé par le néo-démocrate Tommy Douglas, M. Layton a poursuivi en affirmant que les Canadiens comptaient sur lui pour lutter afin de protéger leur régime d'assurance-maladie public. « Je l'ai fait et nous le ferons », a-t-il conclu.
Réaction au Québec
Le ministre de la Santé du Québec, Philippe Couillard, a réagi aux propos du chef néo-démocrate, en disant que le Québec travaillait à protéger et enrichir son réseau de la santé. Ce système est propre au Québec, a rappelé le ministre.
« Il n'y a pas de système de santé canadien. Il y a de multiples systèmes de santé dans chaque province et territoire du Canada », a nuancé M. Couillard.