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Impasse entre Québec et les CPE

Radio-Canada

La rencontre entre la ministre de la Famille, Carole Théberge, et l'Association québécoise des Centres de la petite enfance concernant les modifications au projet de loi 124 ne donne aucun résultat.

Le directeur général de l'Association québécoise des Centres de la petite enfance (AQCPE), Jean Robitaille, est sorti déçu, lundi, de sa rencontre avec la ministre de la Famille, Carole Théberge, concernant les modifications au projet de loi 124 sur la réforme des services de garde.

Les discussions achoppent surtout sur la création de 130 bureaux de coordination pour administrer les places en milieu familial, qui sont actuellement gérées par les 884 CPE. L'AQCPE, qui représente 700 des 1000 CPE, juge cette mesure inacceptable.

L'AQCPE craint par ailleurs que la réforme des services de garde n'amène une diminution du nombre de conseillers pédagogiques, chargés des programmes éducatifs. Elle rappelle que Québec a amputé 80 millions de dollars en deux ans au budget des CPE.

De son côté, la ministre s'est dite prête à apporter des changements au projet de loi, mais n'acceptera pas de chantage de la part de l'AQCPE. Mme Théberge affirme avoir l'appui des deux tiers des garderies en milieu familial en ce qui concerne le projet de bureaux de coordination.

Dimanche, quelque 10 000 personnes issues d'une quinzaine d'organismes oeuvrant dans le milieu des services de garde ont tenu un rassemblement au stade du parc Jarry, à Montréal.

Les opposants estiment que le projet de loi demeure « très néfaste pour le réseau des CPE », en dépit des assurances de la ministre de la Famille. Ils réclament que son adoption soit reportée au moins jusqu'au printemps, tandis que le gouvernement Charest entend l'entériner avant la fin de la présente session parlementaire.

Deux modifications

En vertu des modifications annoncées vendredi par Mme Théberge, il sera prévu très clairement dans la loi qu'il sera impossible de mettre en place des « chaînes » de garderies.

La mesure a pour objet d'éviter la commercialisation des services de garde en milieu familial.

La ministre a également annoncé que les 130 bureaux de coordination relèveront des CPE, et non des fonctionnaires.

Le projet de loi 124: rappel des faits

Outre la création de 130 bureaux de coordination pour administrer les places en milieu familial, le projet de loi veut favoriser l'ouverture des CPE le soir et les week-ends, pour aider les parents qui ont des horaires de travail irréguliers.

Le gouvernement veut aussi instituer des listes d'attente régionales et ajouter des représentants gouvernementaux au sein des conseils d'administration des CPE, où les parents resteront majoritaires.

La nouvelle réglementation s'appliquerait dès 2006 aux réseaux public et privé, qui comptent au total 200 000 places. Québec croit que la réforme lui permettra d'économiser 50 millions de dollars.

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