Plus de 100 000 élèves touchés
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Les grèves tournantes du front commun CSN-FTQ se poursuivent dans les écoles des commissions scolaires de Montréal et English Montreal.
Les grèves tournantes du front commun CSN-FTQ se poursuivent au Québec. Vendredi, les employés de soutien des écoles des commissions scolaires de Montréal et English Montreal débraient.
Les parents de plus de 100 000 enfants devront de nouveau faire preuve d'imagination pour assurer la garde de leurs enfants en congé forcé.
Au total, quelque 250 écoles publiques montréalaises sont touchées par cette journée de grève. Les employés de soutien ont manifesté, en matinée, devant le centre administratif de la CSDM et celui de la commission scolaire anglophone.
Les syndiqués déplorent la lenteur des négociations avec le gouvernement. Québec maintient son offre de hausses salariales de 12,6 % sur 6 ans, équité salariale comprise, soit des augmentations inférieures au taux d'inflation. De son côté, la partie syndicale réclame 13,5 % d'augmentation sur 5 ans, excluant le dossier de l'équité salariale.
La menace de l'imposition d'une loi d'exception, brandie par la présidente du Conseil du Trésor, Monique Jérôme-Forget, a contribué à durcir les positions syndicales. Les dirigeants des deux centrales craignent que le gouvernement n'ait cessé de négocier et n'attende le moment opportun pour imposer des conditions de travail.
La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et le front commun CSN-FTQ ont ainsi entamé, la semaine dernière, une nouvelle série de grèves tournantes dans toutes les régions de la province.
Mercredi, quelque 35 000 fonctionnaires ont débrayé dans la grande région de Montréal, pour réclamer une « vraie négociation ». Une dizaine de cégeps, quatre commissions scolaires et divers services publics ont été touchés par la mesure.
Les syndicats comptent tenir deux autres journées de grèves tournantes, les 14 et 15 décembre. Selon le président de la FTQ, Henri Massé, les syndicats ne prévoient toutefois pas le déclenchement d'une grève générale.
