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La pression monte

Radio-Canada

80 000 employés de l'État sont en grève, paralysant l'ensemble du réseau scolaire montréalais, et perturbant le secteur de la santé et des services sociaux dans plusieurs régions du Québec.

À deux jours de la date limite fixée par Québec pour aboutir à une entente, les syndiqués du secteur public font monter la pression d'un cran, mardi, en lançant une importante journée de grève qui paralyse l'ensemble du réseau scolaire montréalais.

En effet, ce sont près de 200 000 élèves montréalais du primaire et du secondaire, auxquels s'ajoutent 45 000 cégépiens, qui n'ont pas de cours mardi et mercredi.

Des milliers de syndiqués membres de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), appuyés par des milliers d'autres membres du Front commun CSN-FTQ, ont manifesté devant les locaux du Conseil du Trésor, dans le centre-ville de Montréal.

Des grèves se sont aussi tenues dans la région de Lanaudière, en Montérégie, en Gaspésie, dans le Bas-Saint-Laurent, en Abitibi et en Outaouais.

En tout, quelque 80 000 employés de l'État, essentiellement dans les secteurs de l'éducation, de la santé et des services sociaux, étaient en grève mardi.

Sans contrat de travail depuis juin 2003, les syndiqués de la CSQ demandent, entre autres, une hausse salariale de 12,5 % sur 6 ans, en excluant l'équité salariale. Le gouvernement Charest, qui a déposé lundi soir une nouvelle offre aux enseignants, refuse de leur accorder plus de 8 % sur un peu moins de 7 ans.

Une offre globale, incluant salaires et conditions de travail, ainsi que les 100 millions de dollars promis pour venir en aide aux élèves en difficulté, a été présentée mardi aux enseignants du primaire et du secondaire. La proposition est actuellement analysée par les syndicats, mais elle ne serait pas totalement satisfaisante.

Le ministre de l'Éducation, Jean-Marc Fournier, est pour sa part confiant d'en arriver à une entente finale avec les syndicats d'ici peu. « Toute déclaration que je pourrais faire qui risquerait d'être vue ou perçue comme étant de jeter de l'huile sur le feu ne viendra pas de ma bouche, a prévenu M. Fournier. Et je souhaite que nous nous consacrions à cette négociation au cours des prochaines heures pour que nous en arrivions à une entente. »

Il espère pouvoir s'entretenir mercredi avec la présidente de la Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE), Johanne Fortier, ce qui pourrait annoncer une percée. La FSE n'a émis aucun commentaire sur cette possible rencontre.

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