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Le suspect comparaît

Radio-Canada

François Pépin est accusé du meurtre prémédité de Valérie Gignac. Il reviendra en cour en février prochain.

François Pépin a comparu jeudi matin au palais de justice de Laval.

Il a été accusé du meurtre prémédité de Valérie Gignac, une policière de Laval abattue à bout portant mercredi alors qu'elle répondait à un appel dans le quartier Laval-des-Rapides.

M. Pépin doit revenir en cour le 15 février prochain pour son enquête préliminaire.

Une intervention de routine

Vers 11 h 15 mercredi, Valérie Gignac et son collègue répondaient à un appel concernant une dispute entre locataires.

C'est au moment où la jeune policière cognait à la porte de l'appartement de l'individu que celui-ci aurait fait feu sur la jeune femme à travers la porte de son domicile. Il aurait utilisé une arme de chasse de calibre .338.

La policière, qui portait un gilet pare-balles, a été transportée à l'hôpital du Sacré-Coeur de Montréal, où son décès a été constaté.

Après avoir tiré sur la policière, le suspect de 40 ans s'est barricadé dans son appartement pendant plusieurs heures. La Sûreté du Québec est intervenue pour négocier avec l'individu, qui s'est finalement rendu en début de soirée.

Un récidiviste

François Pépin est bien connu des milieux policiers. Au cours des dernières années, il a été accusé de menaces contre un ex-employeur et contre des employés du palais de justice.

Plus tôt cette semaine, M. Pépin avait été condamné pour avoir harcelé une autre policière de Laval.

Depuis 1999, il lui était interdit de posséder une arme à feu ou des substances explosives. Cette interdiction était en vigueur pour 10 ans, mais le tribunal lui a permis d'utiliser des armes en période de chasse.

Les limites de la veste pare-balles

Les dirigeants syndicaux des services de police municipaux du Québec et de Laval s'interrogent, notamment, sur cette permission accordée à M. Pépin. Ils jugent discutable de permettre à un individu, sous le coup d'une interdiction de posséder une arme à feu pendant 10 ans, de reprendre ses armes pour la période de la chasse.

La pertinence de permettre la vente d'armes de si fort calibre, même pour la chasse, laisse également les policiers perplexes. « Le projectile n'a pas atteint la veste. Par contre, la veste aurait été totalement inefficace dans le cas d'une arme de ce calibre a indiqué le président de la Fraternité des policiers de Laval, Gilles Lemieux. C'est une arme d'un calibre très élevé, qui aurait pu tuer un éléphant. »

« On se demande aussi s'il ne serait pas opportun de limiter ou d'interdire certains calibres, pour assurer la sécurité de nos policiers et policières », a poursuivi le président de la Fraternité des policières et des policiers municipaux du Québec, Denis Côté.

Funérailles officielles

Valérie Gignac comptait quatre années de service à la police de Laval.

C'est la première fois qu'un agent de police de Laval est abattu en service.

Les députés de l'Assemblée nationale ont observé une minute de silence jeudi à la mémoire à la jeune policière, qui aura droit à des funérailles officielles mardi le 20 décembre, en l'église Saint-Vincent-de-Paul, à Laval.

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