Belaouni refuse d'être expulsé
Prenez note que cet article publié en 2006 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
L'Algérien Abdelkader Belaouni, réfugié dans une église montréalaise, ne se livre pas aux autorités canadiennes comme il devait le faire. La ministre Liza Frulla intercède en sa faveur à Ottawa.
Comme il l'avait annoncé, l'Algérien Abdelkader Belaouni a refusé de se présenter au bureau montréalais de Citoyenneté et Immigration Canada, jeudi. Il devait en principe être expulsé vers les États-Unis.
M. Belaouni se trouve toujours dans une église du quartier montréalais de Pointe-Saint-Charles, où il s'est réfugié il y a près d'une semaine.
L'homme de 38 ans, qui est aveugle et diabétique, invoque des motifs humanitaires pour demeurer au pays. Son statut de réfugié lui a été refusé, et il se dit menacé s'il est renvoyé du Canada.
M. Belaouni mise notamment sur l'appui de la ministre Liza Frulla, qui a demandé à ses collègues de l'Immigration et de la Sécurité publique de lui accorder un sursis. L'affaire est actuellement entre les mains du ministère la Sécurité publique.
Abdelkader Belaouni affirme avoir été menacé par le Groupe islamique armé dans les années 1990, en Algérie. Il a fui son pays en 1996, pour aller d'abord aux États-Unis, avant d'entrer au Canada en 2003.